Après Copenhague (2022), Bilbao (2023) et Florence (2024), le Tour de France retrouvera l’Hexagone pour son grand départ en 2025. Après avoir annoncé Lille comme théâtre du grand départ, les organisateurs ont dévoilé ce jeudi les trois premières étapes de l’édition. Avec peu de pavés (à l’exception de ceux semés dans la côte de Cassel, 3e étape, célèbre passage lors des 4 Jours de Dunkerque, au cœur également du dernier et somptueux championnat de France) mais pas sans difficultés, surtout si le vent s’invite.

Le 5 juillet 2025, la 1ere étape sera une boucle autour de Lille (185 km) qui devrait convenir aux sprinters. La 2e étape qui conduira le peloton de Lauwin-Planque à Boulogne-sur-Mer (209 km) sera davantage taillée pour les puncheurs. La 3e étape, enfin, ira de Valenciennes à Dunkerque (172 km) et pourrait voir débouler un nouveau sprint. Avant la 4e étape qui s’élancera d’Amiens.

Au sujet de l’absence marquée des pavés, Christian Prudhomme, le directeur du tour, a expliqué dans La Voix du Nord : «L’étape qui aurait pu les rendre légitime, c’est la première (Lille-Lille) et ça nous semblait un trop grand risque. Par ailleurs, on a décidé de privilégier les monts, et ça fait la deuxième étape de Boulogne. Qui peut faire de grands dégâts. On a tous en tête l’ascension du cap Blanc-Nez, avec Wout Van Aert en jaune et qui fait l’oiseau (en 2022). Le final de l’étape de Boulogne est encore bien plus rude. Nous adorons les pavés, j’ai joué un rôle dans leur retour après une longue absence. Ils reviendront. On a la chance d’avoir déjà la reine des classiques chaque année. On a plus fait le choix des sprinteurs et des puncheurs, sans mettre en péril les favoris. Les sprints ? J’ai envie de dire que c’est comme les Mondiaux. De temps en temps quand Cipollini ou Cavendish gagnent, ça a de l’allure aussi. Effectivement, le premier maillot jaune devrait être porté par un sprinteur. Cette boucle par le sud et le retour par le nord-ouest nous fait passer par des lieux emblématiques. On a aussi un premier passage par Cassel, puisqu’on y revient à la troisième étape.»