OBSERVATOIRE DU SPORT BUSINESS – C’est le week-end des derbies en Top 14 avec ce dimanche, le duel francilien entre le Stade Français et le Racing mais aussi la confrontation basco-béarnaise … délocalisée à Saint-Sébastien, une des innovations marketing du Stade Français made in Max Guazzini.
Vincent Chaudel est un expert en marketing et co-fondateur de l’Observatoire du Sport Business, le Think Tank du cabinet In
Parce qu’il avait compris que l’ensemble des revenus d’un club est lié à son public, Max Guazzini a fait le pari (gagnant) d’emmener son Stade Français au Stade de France pour ses rencontres de Gala. Mais avec son départ en 2011, le club n’a-t-il pas perdu sa culture marketing ?
Thomas Lombard : Pour s’imposer à Paris, Max a changé le regard sur le rugby. Il y a eu d’abord le choix du « rose », mais aussi l’intégration d’une notion de spectacle. Des pompom girls, des chanteuses en avant match, des drapeaux, l’arrivée du ballon avec une voiture télécommandée … Bref, on peut dire que Max a révolutionné le rugby en événementialisant l’avant le pendant et l’après match. Avec son départ en 2011, il a été difficile pour ses successeurs de trouver leur style. Ils se sont inscrits en rupture et si on ajoute à cela, une baisse des performances et l’entrée dans une nouvelle enceinte (stade Jean Bouin – 2013), on peut dire que le club a un peu perdu son image de modernité et de convivialité. Le risque de « désamour » était réel. Il y a 4 ans quand je suis revenu au Stade, mon objectif a été de revenir aux basiques, à cette culture marketing qui est bien plus maîtrisable que le résultat d’un match. Et en plus, ça eut un impact positif sur les joueurs, les joueuses, même les salariés !
Comment s’est traduit ce retour aux fondamentaux ?
Pour relancer la dynamique, on a décidé de formaliser un projet de club autour de 3 axes dont l’innovation. Concrètement, on s’est engagé dans un processus de certification avec l’AFNOR afin de valoriser notre responsabilité sociale et environnementale. Être le premier club à l’avoir fait est à la fois un élément important pour la nouvelle génération, qu’elle soit sur le terrain ou dans les tribunes. Lorsqu’il y a eu le COVID, tous les clubs se sont posés la question du retour du public dans les stades après les confinements. Avec la LNR, on a lancé une commission « Développement Economique
La valorisation des actifs digitaux sera une des tables rondes du Sportem de mardi prochain. Pourquoi le Stade Français accueille cet événement ?
Avec la présence du Tremplin, de l’ESG Sport, de l’Institut Médical Sport Santé, de Sporsora et de l’Union Sport