«Ça s’est bien passé. Ma semaine était sympathique. On a eu un nouveau groupe, de nouveaux arrivants. On essaie de les intégrer. Quel type de capitaine je veux être ? Il y a des fondamentaux mais c’est aussi en fonction des autres. Je veux être tourné vers les autres. Je n’ai pas une grosse expérience dans le capitanat. Je ne veux pas décider mais m’ouvrir. »

«J’ai parlé avec Antoine car il était déçu. C’est compréhensible. Je lui ai dit qu’à sa place, j’aurais eu la même réaction. Il a 32 ans, il a été l’un des meilleurs de l’ère Didier Deschamps. Je lui ai dit que je ne suis pas son supérieur hiérarchique. Il est estimé et aimé du groupe. Il faut bénéficier de son expérience. On sera côte à côte.»

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«En mettant de côté tout ce qui est les responsabilités. Avant tout, c’est un kif. Je suis le capitaine de mon pays ! J’étais très content quand il me l’a annoncé. C’est une nouvelle responsabilité. Je vais l’assumer naturellement. Ça ne va pas changer ma manière de jouer, mais peut-être celle de me comporter car il faut être encore plus tourner vers les autres.»

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«La réflexion est difficile à avoir. Quand le sélectionneur vous demande si vous souhaitez devenir capitaine, votre bouche dit tout de suite oui. Je n’y pensais pas du tout. C’est lundi, quand le sélectionneur m’a demandé : j’ai dit oui. Trois mois avant, au Mondial au Qatar, je ne me dis pas que je serai capitaine.»

«Je ne comprends pas mais j’accepte. C’est la vie d’un joueur de haut niveau très médiatisé. Les gens jugent sans être de l’intérieur. Mes coéquipiers savent que mon obsession est de gagner. Et je ne gagne pas tout seul, mais en équipe. Il faut laisser couler.»

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«Pourquoi voulez-vous que ça change ? Tout le monde est un capitaine différent en fonction de sa personnalité. Je ne pense pas que le coach m’a mis capitaine car il a pensé que j’allais faire la même chose qu’Hugo Lloris.»

«Je sais que mes paroles font grand bruit. C’est aussi pour ça que je me suis exprimé. Il a démissionné. Il faut le remercier pour ce qu’il a fait, car il n’a pas fait que des choses négatives. Mais il ne fait plus partie de l’équipe de France.»

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«J’ai échangé avec Wendie Renard. Elles avaient leurs raisons. Peut-être que la forme était un peu déplacée mais il faut aussi les comprendre. Elles ont eu ce qu’elles voulaient. Maintenant, c’est à elles de revenir en équipe de France. Elles ont une Coupe du monde cet été. On va les soutenir.»

«C’est un plaisir. En tant que leader, c’est facile car ils comprennent vite. Je n’ai pas besoin de répéter, ils savent déjà. Ils sont doués et jouent dans les meilleurs clubs du monde.»

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