Malgré la concurrence du France-Italie de la Coupe du monde de rugby à XV, leur stade Gilbert-Brutus devrait faire le plein ou presque pour les pousser vers la deuxième finale de leur histoire dans l’antre mythique des footballeurs de Manchester United.

La première, en 2021, leur avait échappé d’un rien face à cette même équipe de St Helens (12-10), un monument de la discipline, et les Catalans rêvent encore plus grand.

«Le travail n’est pas fini. Notre saison ne sera réussie qu’en cas de victoire en finale. On ne veut rien d’autre», a assumé leur entraîneur Steve McNamara après avoir terminé la phase régulière à la deuxième place derrière Wigan.

Née en 2005 de la fusion de deux clubs emblématiques, le XIII catalan et l’AS Saint-Estève, la franchise basée à Perpignan a longtemps fait preuve d’irrégularité après avoir rejoint l’année suivante la prestigieuse Super League.

Mais les coéquipiers de Benjamin Garcia, vainqueurs de la Challenge Cup en 2018, se sont affirmés ces dernières années comme l’une des valeurs sures du championnat anglais, dont ils sont cette saison les seuls représentants étrangers.

«On a fini dans le top 4 (de la phase régulière) lors des quatre dernières saisons, dont deux top 2», a rappelé McNamara. «C’est à ça que l’on voit que le club entre dans une autre dimension, en gagnant en régularité».

Afin de confirmer cette montée en puissance, les «Dracs» vont devoir trouver le moyen de prendre enfin le dessus sur les Saints, qui les ont déjà fait tomber à deux reprises dans le dernier carré (2014 et 2020) en plus de la finale d’il y a deux ans.

Ils pourront s’appuyer sur leurs deux succès cette saison sur le club le plus titré de l’histoire de la Super League, à Perpignan au printemps (24-12) et en Angleterre en juillet (14-12).

St Helens reste depuis sur dix victoires consécutives. Une série que les Catalans auront à cœur de briser pour offrir à leur star Sam Tomkins la sortie qu’il mérite, à Old Trafford, avant de mettre un terme à son immense carrière.