Moins de deux mois après avoir quitté les Wallabies sur un échec cuisant, (élimination dès la phase de poules après des revers contre les Fidjiens et les Gallois), Eddie Jones est redevenu ce mercredi le sélectionneur du Japon. Il entrera en fonction le 1er janvier et prendra la succession de Jamie Joseph. Après un premier mandat à la tête des Brave Blossoms entre 2012 et 2015, l’Australien de 63 ans était, ces derniers mois, fortement pressenti pour revenir aux commandes de la sélection japonaise qu’il avait menée à un succès historique sur l’Afrique du Sud lors de la Coupe du monde 2015 en Angleterre.
Les médias locaux avaient rapporté que l’ancien sélectionneur de l’Angleterre avait passé avec succès un entretien d’embauche par la Japan Rugby Football Union (JRFU) jeudi à Tokyo. Sa désignation est devenue officielle après l’approbation du conseil d’administration de la JRFU ce mercredi.
Eddie Jones avait permis au Japon de signer le plus grand exploit de son histoire en battant les Springboks (34-32) à la Coupe du monde 2015, pour ce qui est désormais appelé «le miracle de Brighton». Durant cette édition, les Brave Blossoms étaient devenus la première équipe à ne pas se qualifier pour les quarts de finale malgré trois victoires en poules lors d’un Mondial. La différence face aux Boks et aux Écossais s’était faite au nombre de bonus glanés.
Par la suite, il a réveillé l’Angleterre après le fiasco de la Coupe du monde 2015 (premier pays organisateur à ne pas se hisser en quarts), réalisant le Grand Chelem en 2020 et se hissant en finale de la Coupe du monde 2019 (défaite contre l’Afrique du Sud), après avoir atomisé l’Australie en quart et la Nouvelle-Zélande en demi-finale. Son retour chez les Wallabies a été un cuisant échec avec une série noire de sept défaites en neuf matches en 2023 et une piteuse neuvième place au classement mondial.