« Compte tenu de ce qu’il s’est passé ces 6-7 derniers jours, cette victoire est certainement l’une des plus spéciales que j’aie pu obtenir en Masters 1000. Cela a été une semaine difficile sur le court et hors du court, avec le virus (gastrique) qui m’a frappé, qui a puisé pas mal de mon énergie. Généralement, je n’ai pas ce genre de virus. Pendant 24 heures, j’ai travaillé avec mon équipe pour essayer de récupérer, me préparer à chaque fois pour mon prochain match. Mais j’ai été en mesure de puiser cette énergie supplémentaire quand j’en avais le plus besoin, surtout jeudi, vendredi et samedi parce que j’étais vraiment sur le point de perdre ces matches à un certain moment. C’est fantastique de voir que j’étais en mesure d’avoir ce ressenti sur le court après 3 matches 3 jours de suite, en trois sets, qui ont duré plus de 2 heures et demie »

« Je suis fier de ce que j’accomplis, mais je tourne la page tout de suite. Heureusement ou malheureusement, c’est la manière dont j’opère. C’est la bonne mentalité pour moi d’aller toujours de l’avant. Tant que je suis sur le circuit , je veux engranger des victoires, je veux jouer au plus haut niveau et remporter les Grands Chelems, les Masters, Je ne sais même pas où je suis dans ma carrière pour tout vous dire. J’ai le sentiment que chaque victoire vaut le double aujourd’hui. »

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« Pour moi, boire beaucoup, c’est la clé pour tous les problèmes, mais aussi un régime alimentaire peut aider. Je ne pouvais pas beaucoup manger ces derniers jours. Je ne mangeais qu’une seule fois par jour et j’avais besoin simplement de survivre avec du liquide. Tout ce que je mangeais sortait tout de suite pour tout dire et puis, bien sûr, on a des maux de tête, on sent des étourdissements, on se sent faible mais pour un athlète professionnel, quand vous êtes sur le court, c’est très clair : Soit on déclare forfait, on évite le match, ou alors on puise toute son énergie de l’adrénaline que l’on ressent, on puise son énergie du public, de tout le reste, pour prendre le contrôle et c’est ce que j’ai essayé de faire. Aujourd’hui, c’est le premier jour où je me sens mieux et où c’est derrière moi.»

« Il faut demander aux autres joueurs. Tout ce qui arrive dans votre vie privée, votre physique et donc ce que vous ressentez hors du court a un impact sur ce que vous vivez sur le court. J’ai essayé de faire de mon mieux cette semaine et je pense que je l’ai fait compte tenu des circonstances. Est-ce que j’ai joué mon meilleur tennis à tous les matchs ? Je ne pense pas. Mon niveau n’était pas au niveau que je démontre en général lors des plus grands tournois, mais bon, c’est l’une de ces semaines où il faut juste accepter les circonstances et se battre pour survivre une journée de plus. »

« J’essaie de décrocher tout ce que je peux décrocher. J’ai besoin d’une seule victoire, il me semble, pour me hisser au numéro 1 à la fin de la saison. Maintenant, je vais poser ma raquette, passer du temps avec ma famille, recharger mes batteries et ensuite aller à Turin où chaque match sera un peu comme une finale. J’avais fait un super parcours l’année dernière, j’aime bien jouer là-bas. Je pense que cela se passe bien avec le public italien. Je n’ai pas beaucoup perdu de matches depuis la finale de Wimbledon, j’espère finir en beauté cette saison mais oui, finir numéro 1 et la Coupe Davis, ce sont mes deux objectifs principaux.»

Propos recueillis en conférence de presse