Invité par le Grand Chelem parisien, Pierre-Hugues Herbert a hérité du pire tirage possible pour pouvoir aller loin dans le grand tableau : Novak Djokovic. Mais l’Alsacien de 33 ans relativise, surtout après avoir vu son fils gravement malade.
«Ce qui me vient à l’esprit, c’est l’épreuve qu’on a traversée en famille avec mon fils Léandre, gravement malade et guéri depuis le 9 avril. Jouer sur le central de Roland-Garros alors que j’ai passé deux semaines à Necker et un mois à l’hôpital de Bâle sur les sept derniers mois», a-t-il évoqué à L’Equipe.
«Je trouve ça drôle. Ça ne m’est jamais arrivé de jouer la tête de série n° 1 en Grand Chelem. C’est drôle parce qu’avec mon histoire, avec toutes les galères que j’ai pu avoir ces derniers temps, ça me fait plutôt rire. Je vis ce Roland-Garros comme une récompense, une fête. Il faudra sortir potentiellement le match de ma vie pour m’en sortir», poursuit l’ex-36e mondial.