HAUTS
Le capitaine du Stade a encore une fois rayonné dans l’entrejeu toulousain. Précis à la passe comme au pied, il a créé de nombreux décalages pour les siens. Il est l’auteur du premier essai toulousain pour recoller au score (7-7, 15e). Il a ensuite joué juste tout au long de cette rencontre. Que ce soit ses inspirations au pied (même si elles n’ont pas toutes abouti) ou à la passe pour redonner du rythme, l’international français a été partout. Même en défense lorsque sur une longue phase offensive des Racingmen, il s’emploie à 3 reprises pour empêcher les locaux de s’approcher de son en-but.
Le demi d’ouverture a lui aussi réalisé une prestation presque parfaite. Chirurgical avec son pied (4/4) il a permis aux Racingmen de rester dans la partie pendant un long moment. C’est encore lui qui a redonné espoir a tout un stade en arrivant (enfin) à conclure la domination offensive de son équipe dans cette seconde période (20-22, 74e). Après une mêlée, Tristan Tedder filait aplatir le deuxième essai de cette rencontre pour le Racing 92 afin de recoller au score dans cette fin de match. Mais juste après l’essai des Toulousains, il manque son renvoi qui ne dépasse pas les 10 mètres requis par le règlement et le ballon est récupéré par les Rouge et Noir qui ne le lâcheront plus. Une seule erreur donc mais qui a coûté très cher.
flops
Le champion du monde sud-africain a été discret pour ne pas dire invisible dans le premier acte. Il n’a tenté de percuter la défense toulousaine qu’une seule fois où il a certes gagné de précieux mètres, mais à part cette action, Siya Kolisi n’a rien apporté offensivement dans cette première période. Dans le second acte, il s’est montré plus présent dans le cœur du jeu du Racing. Essayant de porter le ballon plusieurs reprises, le Springbok n’a pas réussi à peser pour autant sur cette rencontre. Pour que les Racingmen conservent leur première place, il devra être bien plus présent et tranchant sur les phases offensives dans les semaines qui arrivent.
Les joueurs du Racing ont dominé cette deuxième partie de rencontre. Face à des Toulousains qui ont subi les impacts, les Franciliens se sont souvent retrouvés à quelques mètres de l’en-but des Rouge et Noir. Mais devant leur ligne, les champions de France n’ont jamais craqué et les Racingmen n’ont jamais trouvé la faille. Ils ont commis un nombre trop important de petites erreurs de transmissions, manqués des timings de passes, ou réalisés beaucoup trop d’en-avant à 5 mètres de l’en-but qui leur ont fait très mal. Ils sont revenus trop tard dans ce match pour espérer arracher une victoire face à une équipe toulousaine qui a parfaitement su stopper les vagues ciels et blanches.