Luis Campos et le PSG innovent en matière de contrat. Avec Marco Verratti en forme de cobaye ou de premier de cordée. Arrivé au club en 2012, le milieu international italien de 30 ans a prolongé en fin d’année. Le club en a fait l’annonce avant le coup d’envoi du premier match post-Coupe du monde au Parc des Princes, le 28 décembre, contre Strasbourg (2-1). Un contrat qui court jusqu’en 2026. Mais pas un contrat comme les autres. D’après Le Parisien , «une partie de son nouveau salaire est indexée sur le nombre de matches qu’il dispute dans une saison». En clair, plus Verratti joue, plus il gagne. Un sacré risque du point de vue de l’Italien, régulièrement sujet à des pépins physiques depuis son arrivée dans la capitale et qui a justement connu un début d’année 2023 compliqué. Les négociations ont d’ailleurs été «âpres»… Jusqu’ici, Verratti a disputé 30 matches toutes compétitions confondues. Nos confrères ne dévoilent toutefois pas les détails financiers de cet accord surprenant.

En tout cas, le «Petit Hibou» n’a pas eu droit à un traitement particulier de la part de la direction sportive et de Luis Campos. Toujours d’après Le Parisien, le conseiller football portugais entend appliquer cette politique à tous les prochains contrats, les prolongations, comme celle de Marquinhos, ou les nouveaux deals, comme celui de l’Interiste Milan Skriniar. «Le joueur est rémunéré en fonction du nombre de matchs auxquels il participe selon un pourcentage évolutif. Il n’est pas le même selon les étapes franchies, le chiffre atteint», précise-t-on encore. Campos espère sans doute motiver les joueurs à se montrer le plus sérieux possible dans le travail invisible, le «bien manger et bien dormir» évoqué il y a quelques semaines par Kylian Mbappé. À voir si cela portera ses fruits, dans un club souvent en proie à un certain laisser aller en matière de discipline. À voir également si cette politique peut être de nature à rebuter certaines recrues potentielles ou des joueurs susceptibles de prolonger leur engagement dans la capitale.