La diffusion en direct à la télévision des échanges préalables aux décisions de la VAR, l’assistance vidéo à l’arbitrage, est à l’étude, selon le directeur général de la Fédération anglaise, Mark Bullingham.
La Premier League anglaise a été marquée par la récente décision de la VAR qui a refusé par erreur un but du joueur de Liverpool Luis Diaz pour un hors jeu inexistant. Les Reds s’étaient inclinés 2-1 le 30 septembre sur le terrain de Tottenham à Londres.
Après le match, l’Association des arbitres professionnels de football anglais (PGMOL) avait reconnu «une erreur factuelle claire et évidente qui aurait dû entraîner l’octroi du but par l’intervention de la VAR, mais celle-ci n’était pas intervenue».
L’erreur est venue d’une mauvaise communication entre l’opérateur de la VAR et l’arbitre, et des voix se sont élevées afin qu’à l’instar du rugby, les échanges entre l’assistance vidéo et le terrain soient diffusés en direct, ce qui est actuellement interdit.
Or Mark Bullingham, qui est également membre du conseil de l’IFAB, le gardien des lois du jeu qui a le pouvoir d’en modifier les règles, a déclaré que l’organisation avait évoqué le sujet.
«Généralement il y a un clivage lors des réunions à ce sujet», a-t-il dit. «Et assez souvent entre les personnes chargées du marketing, du commercial, et les arbitres.»
«Notre point de vue, question marketing et commerce, est que normalement la transparence est une très bonne chose et nous voulons que les fans soient informés au maximum», a-t-il continué.
Mark Bullingham a également estimé que l’essai mené par la Fifa pour que les arbitres annoncent et expliquent leur décision était «un pas dans la bonne direction».
«La question de la retransmission des décisions en direct continuera à se poser parce que la plus grande transparence montrera à quel point le travail des arbitres est difficile, et cela a fonctionné dans d’autres sports», a-t-il développé.
«Mais il y a une nervosité compréhensible chez d’autres personnes qui pensent que le travail de l’arbitre est déjà assez difficile. Dans un tournoi il y a des arbitres qui parlent plusieurs langues, ce n’est donc pas aussi simple que certains le laissent entendre», a-t-il continué.
«Je pense donc que nous faisons un pas dans la bonne direction en annonçant notre décision et en expliquant pourquoi elle a été prise. Voyons si cela nous permettra de progresser», a-t-il conclu.