L’instance olympique, interpellée presque quotidiennement depuis qu’elle a esquissé en janvier une feuille de route pour réintégrer Russes et Bélarusses au sport mondial, «apprécie les questions constructives» qui lui ont été adressées par cette coalition, a indiqué un porte-parole à l’AFP.

Si le CIO est encore en phase de «consultations détaillées» avec les acteurs de l’olympisme – des fédérations internationales aux comités nationaux olympiques en passant par les représentants des sportifs -, les interrogations exprimées dans le courrier de lundi seront «prises en considération», a poursuivi la même source.

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Dans une lettre commune, fruit d’une conférence organisée le 11 février entre ministres des sports d’une trentaine de pays dont la France, la Grande-Bretagne, la Suède, la Pologne, les États-Unis et le Canada, cette coalition demande au CIO des «clarifications» sur la neutralité exigée pour les sportifs russes et bélarusses conditionnant leur participation aux JO-2024.

«Nous sommes très inquiets quant à la faisabilité pour les athlètes olympiques russes et bélarusses de participer en tant que neutres (…) alors qu’ils sont financés et supportés par leurs États», expose ce courrier obtenu lundi par l’AFP.

«Tant que ces sujets fondamentaux, ainsi que le cruel manque de clarté et de détails concrets sur la définition de la  »neutralité » ne sont pas abordés, nous n’acceptons pas que les athlètes russes et bélarusses soient autorisés à revenir en compétition», affirment ses signataires.

Dans sa réponse, le CIO rappelle les principes posés début décembre par les participants au Sommet olympique, qui avaient pour la première fois envisagé un retour des Russes et Bélarusses en tant «qu’athlètes neutres», qui ne représenteraient «en aucune façon leur pays ou une autre organisation dans leur pays, comme c’est déjà le cas dans les ligues professionnelles, en particulier en Europe, aux États-Unis et au Canada, et dans certains sports individuels».

Par ailleurs, il leur faudrait «respecter pleinement la Charte olympique», donc n’avoir pas «activement soutenu la guerre en Ukraine», et se conformer au Code mondial antidopage.