L’Olympique lyonnais est en colère. La formation rhodanienne ne digère pas la décision de la Ligue de football professionnel de reprogrammer l’Olympico le mercredi 6 décembre prochain au Stade Vélodrome et avec du public. Présent en conférence de presse, avant le match face au Stade rennais ce dimanche (17 heures), Fabio Grosso a fait part ce vendredi de son étonnement…et de son agacement. «J’étais presque sûr qu’il ne fallait pas retourner chez eux. J’ai vu qu’il ne s’est rien passé, on fait pareil qu’avant. Je ne pensais pas que c’était possible mais c’est arrivé. Je trouve ça inadmissible. On veut rester concentrés sur notre match car on ne veut pas chercher d’excuses. On va attendre la décision définitive», a-t-il déclaré devant les journalistes.
Avant d’ajouter : «C’est très grave ce qui est arrivé, ce n’est pas normal et il faut appliquer des choses meilleures que ce qui a été appliqué jusque-là. Il faut prendre des décisions fortes sinon les choses inadmissibles se reproduisent. Il ne faut pas attendre plus grave que ce qui m’est arrivé. Eux, ils ont joué le match suivant chez eux sans les supporters adverses. Je n’ai rien contre Marseille, les dirigeants. Il est arrivé quelque chose à côté du stade. J’espère une décision forte par rapport à ce qui est arrivé. C’est difficile à encaisser pour ceux qui comme moi ont vécu ça…»
À lire aussiIncidents OM-OL: la LFP refait jouer le match au stade Vélodrome
Interrogé sur un possible boycott des Gones pour l’Olympico, l’entraîneur italien a indiqué que cette option n’avait pas (encore ?) été envisagée : «Je n’y pas pensé car je ne pensais pas qu’on y retournerait alors qu’il s’est passé quelque chose à cinq cents mètres du stade et avec des gens qui allaient au stade…On ne s’est pas senti protégés et on ne se sent pas protégés par rapport au match qui va venir», a-t-il confié.
À lire aussi«Mon visage n’aurait pas dû faire le tour du monde» : Fabio Grosso sort du silence après les incidents OM-OL
Pour rappel, le choc entre l’Olympique de Marseille et l’Olympique Lyonnais, prévu le 29 octobre dernier, a été reporté à la suite du caillassage du bus rhodanien au cours duquel Fabio Grosso et l’un de ses adjoints ont été blessés. L’Italien, qui a dû se faire poser des points de suture, s’est vu accorder par la suite une incapacité totale de travail de trente jours. Les Gones souhaitaient rejouer le match sur terrain neutre. Ils ont décidé de faire appel de la décision de la LFP.