«On souffre quand on voit les résultats sportifs de notre OL et on se prend à imaginer que l’attitude d’opposition créait une sorte de blocage peut-être chez les joueurs. On a pensé aux salariés et aux joueurs», a déclaré samedi Jean-Michel Aulas, en marge de l’assemblée générale de la FFF lors de laquelle il a été élu vice-président de la fédération. Dimanche dernier à l’issue de la victoire de Lyon contre Toulouse (3-0), l’homme d’affaires américain John Textor, propriétaire et président de l’OL, et Jean-Michel Aulas, ancien président emblématique du club dont il est désormais actionnaire minoritaire, ont affiché leur unité après des mois de contentieux.

«J’ai fait en sorte d’être présent et ouvert. J’ai eu le plaisir de pouvoir embrasser les joueurs que j’avais recrutés dans le passé. On espère que la tendance va continuer à s’inverser car Lyon ne peut pas être placé là où il est actuellement», a commenté l’ex-dirigeant lyonnais. Dimanche, John Textor est venu serrer la main d’Aulas, tout sourire, qui l’a félicité pour ce deuxième succès de la saison. Depuis, l’OL (16e)a battu Monaco (1-0) vendredi, sa troisième victoire cette saison. C’était la première fois que «JMA» revenait au Groupama Stadium depuis le 27 mai dernier (victoire sur Reims 3-0), match au terme duquel un hommage lui avait été rendu. Trois semaines plus tôt, le 5 mai, Textor l’avait révoqué de son poste de président exécutif qu’il était supposé occuper durant trois ans dans le cadre de la cession d’OL Groupe en décembre 2022.

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Textor, via sa holding Eagle football, détient 87% des parts et Aulas via sa holding familiale, Holnest, en possède 8,23%. Lundi, la direction de l’OL a signé un accord pour le rachat d’actions de Jean-Michel Aulas et l’abandon des plaintes qui l’opposent à son successeur.