Les honneurs pour Tony Parker, la correction pour les Spurs. San Antonio rendait hommage à son ancienne légende française, quelques mois après son introduction au Hall of Fame. Larges vainqueurs au Frost Bank Center, les Pelicans ont gâché la fête. Lesquels Pelicans ont régalé à longue distance (22/42). Indécent. 29 points et 6/7 à trois points pour CJ McCollum, 26 points et 5/7 au-delà de l’arc de cercle pour Brandon Ingram. Inarrêtables. Après avoir mis fin à leur série de 18 défaites de rang contre les Lakers, vendredi, les Texans n’ont jamais trouvé le moyen de priver les visiteurs d’adresse. Septième double-double consécutif pour Victor Wembanyama, de nouveau aligné en pivot, qui a fait ce qu’il a pu. 17 points, 13 rebonds et 4 contres pour le Français, avec 4 passes et 1 interception en prime.
Le chassé-croisé du début de match (6-0, puis 6-7) a rapidement laissé place à un cavalier seul des visiteurs, alors que les locaux naviguaient à près de 30% aux tirs, et à moins de 20% de loin, en début de match. Ingram, lui, se régalait : 11 points dans le premier quart pour l’ancien des Lakers (16-33, puis 20-33 fin 1er QT). Agressif en attaque et dissuasif en défense, «Wemby» faisait ce qu’il pouvait, mais il en aurait fallu plus pour contrecarrer l’avancée d’une équipe qui tournait à 50% à longue distance. Il était aussi capable de manquer un alley-oop… Un exemple du manque de réussite criant des Spurs, repoussés à -20 (38-58). Accrocheurs, motivés, les Spurs se battaient comme de beaux diables, avec toujours Wembanyama important en défense, et avec ce majoré (49-58, puis 51-61 MT). Assez pour relancer le suspense et assister au show en hommage à Tony Parker avec sérénité.
La suite de la soirée n’avait toutefois rien d’une fête. À part pour les Pels bien sûr. Auteur d’un carton à 36 points face aux Lakers, Devin Vassell ramenait les siens à -7 (54-61) mais le panier recommençait à se dérober sous les tirs des Spurs, y compris les plus faciles (56-73). Les Pelicans, eux, reprenaient leur festival à longue distance tout en parvenant à trouver Zion Williamson (69-93). Tout allait à vau-l’eau et San Antonio encaissait encore deux paniers primés dans les dernières secondes du troisième quart (78-105). Boucherie. La messe était déjà dite, malgré quelques banderilles signées Julian Champagnie (15 pts, 5/6 à 3 pts) histoire de limiter la casse. Cinquième victoire de suite pour «NOLA», qui comptait jusqu’à 40 (110-146 score final).