John Wall n’a clairement pas eu la carrière qu’il méritait. En sortant de Kentucky, le meneur est drafté par les Washington Wizards en 2010. Dans la capitale, il va connaître des saisons de galère avant de connaître des premiers succès en play-off et de signer un gros très gros contrat (170M sur 4 en 2017).
Mais même avec tout cet argent, c’est dans ce moment-là que la vie du meneur américain a failli basculer. Élevé par sa mère, John Wall va voir cette dernière succomber à cause d’un cancer du sein en 2019. «J’allais à la chimiothérapie, et je m’asseyais à ses côtés. J’ai vu ma mère rendre son dernier souffle. J’ai porté les mêmes vêtements pendant trois jours d’affilée, allongé sur le canapé à sangloter» a-t-il déclaré dans une interview pour NBC. Un an plus tard, c’est après la disparition de sa grand-mère qu’il va sérieusement envisager de mettre fin à ses jours.
«S’il n’y avait pas eu mes deux garçons, je me serais foutu en l’air. Je me suis mis un flingue sur la tempe à 2 reprises. À l’époque beaucoup de gens proches ne le savaient pas. Je voulais me suicider. Mais je me suis dit que si je quittais cette terre, j’abandonnerais mes enfants. Qui allait les élever ? Il fallait que je sois là pour eux. Il y a une vidéo qui est sortie où je faisais des signes de gang, et c’est là que j’ai connu mes jours les plus sombres. J’essayais de trouver un moyen d’être heureux.» a reconnu le vétéran dans le podcast The OGShow.
Mais malgré cette période sombre, sa carrière n’est pas encore terminée et il est certain d’avoir toujours une place dans la ligue actuellement, notamment du côté de Miami. «J’ai le sentiment que je peux énormément les aider. Et même si je ne commençais pas les matchs, je pense que je pourrais être utile en sortie de banc, les aider, avoir un impact sur l’équipe» a-t-il lancé.