Nicolas Batum en plein dans le 1000 ! À 34 ans, «Batman» comptait finir la saison et potentiellement sa carrière chez les L.A. Clippers. Les dirigeants du club de Los Angeles l’ont pourtant tradé à Philadelphie il y a quelques semaines, afin d’obtenir James Harden. Une surprise pour l’intéressé. «Je vais être honnête avec vous, même si ça m’a parfois coûté de l’être devant les médias (rires). Je ne m’attendais pas du tout à être tradé et je ne savais pas à quoi m’attendre. J’étais quasi certain de finir ma carrière là-bas (à Los Angeles, NDLR), dans un rôle de « glue guy ». Et c’était cool», a indiqué le capitaine de Bleus, qui avait rejoint L.A. en 2020 et prolongé en 2021.

Et de poursuivre : «Là, c’est un peu la même chose mais plus, j’ai par exemple eu 33 minutes de temps de jeu ce soir (dimanche). Je ne m’attendais pas à ça pour être honnête, mais c’est cool ! Je suis un joueur de basket avant tout. On gagne des matches, super coach, super énergie… C’est ce que vous voulez quand vous jouez : gagner et prendre du plaisir. Jusqu’ici, c’est cool.» Depuis son transfert, les 76ers ont gagné leurs quatre matches, dont celui de dimanche, au Wells Fargo Center, contre Indiana. Victoire 137-126, avec notamment 50 points de Tyrese Maxey, en feu depuis le départ de Harden.

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Le MVP de la saison écoulée et ex-futur international tricolore Joel Embiid s’était quant à lui fendu de 37 points, 13 rebonds et 7 passes décisives dans cette rencontre. Batum ? Titulaire, l’ancien de Portland (2008-15) et Charlotte (2015-20) a compilé 9 points, 7 rebonds, 1 interception et 3 contres en 33 minutes, son plus gros temps de jeu de la saison, que ce soit avec les Clippers ou les Sixers. «J’avais l’habitude de faire tout cela par le passé, dans les 10 premières années de ma carrière, en point forward. Il faut juste s’y remettre, mais j’ai cette confiance en moi. Le staff, les joueurs m’encouragent. Quand vous avez le MVP m’a dit de prendre le ballon», a encore expliqué «Batman», qui disputait son 1000e match en saison régulière dimanche soir.

Nicolas Batum n’est que le troisième joueur français à atteindre cette marque au sein de la NBA après Tony Parker (1254 matches) et Boris Diaw (1064), ses deux anciens camarades en sélection, avec qui il a notamment remporté l’Euro 2013 en Slovénie. En carrière, l’ailier normand affiche des moyennes de 10,7 points, 5 rebonds et 3 passes décisives. Il a également disputé 62 matches de play-offs (9,2 points, 4,7 rebonds et 2,3 passes décisives), lui qui a porté le maillot de l’équipe de France à 166 reprises. Sauf blessure, il sera à Lille et Paris l’été prochain pour les Jeux olympiques.