Hauts
La pression était sur les épaules de Xavier Garbajosa et de ses joueurs avants le coup d’envoi de cette partie. 80 minutes plus tard, voilà les Lyonnais sur la troisième marche du podium et un barrage de phases finales à domicile, face à l’Union-Bordeaux Bègles dimanche 4 juin à 21h. Après une heure plutôt accrochée, ils ont réussi à accélérer et à faire exploser Bayonne, trop juste physiquement (52-19).
Qui dit dernière journée de Top 14 dit adieux de joueurs à leurs clubs. Cette cuvée 2023 n’aura pas dérogé aux adieux déchirants : Damian Penaud est sorti en pleurs à Clermont avant de rejoindre l’UBB à l’intersaison, Sergio Parisse et Mathieu Bastareaud sont sortis sous les applaudissements nourris du public de Mayol à Toulon. Romain Sazy, lui, n’a pas pris part à la rencontre mais a été célébré après le coup de sifflet final.
Très bien placée pour se sauver, la Section Paloise n’a pas traîné pour l’emporter face à Montpellier, 5 essais à 1, et obtenir son maintien. La première période a été à sens unique : 28-3 à la pause. Les Béarnais peuvent souffler et s’évitent un barrage d’accession/relégation contre Grenoble.
Les flops
La victoire contre Toulouse à Aimé-Giral (26-21) avait redonné de l’espoir aux Catalans. Leur défaite, qui n’aurait rien changé en raison de la victoire paloise, les envoie donc en barrage d’accession/relégation face au perdant de la finale de Pro D2, Grenoble. L’an dernier, ils étaient devenus le premier club 13e du Top 14 à remporter ce match de la peur en quatre éditions. Les Usapistes avaient alors écrasé un Stade Montois (41-16) lessivé d’une saison à rallonge.
La saison du champion de France a tourné au cauchemar. Déjà mis hors course pour les phases finales, le MHR ne disputera même pas la Champions Cup la saison prochaine, puisqu’il termine à la 11e place. Déjà miné par les affaires extra-sportives au cours de la saison, et plus récemment avec les nouveaux débours de Mohammed Haouas, Montpellier n’a même pas fait illusion dans le Béarn…
La défaite du Racing 92 à Clermont permet au Stade Français de conserver un barrage à domicile, samedi 3 juin à 14h. Mais cette nouvelle contre-performance sur la pelouse d’un Stade Rochelais où tous les héros de la Champions Cup remportée contre le Leinster la semaine passée (27-26) étaient en tribunes sera probablement un nouveau casse-tête pour Gonzalo Quesada et son staff. Le derby francilien s’annonce chaud.