Rémi Desbonnet (gardien de l’équipe de France, sur BeIN Sport) : «C’est bien, on est en demies. Ceux qui me connaissent savent que j’ai toujours un truc à dire mais là… (ému) L’enjeu, quand on est gardien en équipe de France, c’est de se mettre au niveau des joueurs qui sont devant nous. On a connu un certain retard à l’allumage mais on s’est mis au diapason petit à petit. Le travail de sape de la défense centrale a été monstrueux. Et en ce qui me concerne, on m’a beaucoup dit que j’étais trop petit mais je suis là. Je ne vais pas m’enflammer pour autant. Je pense à tous mes proches avec qui j’aimerais pouvoir partager cela.»
Kentin Mahé (demi-centre de l’équipe de France, sur BeIN Sport) : «Nous les avons eus à l’usure. L’Allemagne était très talentueuse, elle a poussé les ballons et elle a eu les arrêts qu’il fallait en première période. Je suis super content pour Rémi (Desbonnet) qui a su faire la différence en seconde période. Nous avons fini par les faire craquer. Nous nous sommes appuyés sur notre gardien, ce qui nous a permis de retrouver de la confiance. On a senti que physiquement, ils étaient cramés dans le dernier quart d’heure. Nous avons fait le job. Maintenant, nous avons une revanche à prendre sur la Suède. Nous avons à coeur de passer à autre chose. Il faut tout de suite s’y mettre et penser qu’à la Suède.»
Guillaume Gille (sélectionneur de l’équipe de France, sur BeIN Sports) : «Je crois que nous allons nous souvenir du nom de l’équipe qui poursuit l’aventure, même si notre entame a été complexe. Nous ne nous sommes pas facilités les choses. L’Allemagne a été insolente de réussite lors de la première période. Mais les rapports de force évoluent durant une rencontre. Aujourd’hui, nous avons mis du temps et tout le monde a apporté sa pierre à l’édifice. On a senti qu’au fil des minutes, notre emprise sur notre adversaire était de plus en plus forte. Maintenant, nous attend un incroyable choc face à la Suède chez elle.»