Olivier Krumbholz (sélectionneur de l’équipe de France, BeIN Sports) : «On a dit à la pause qu’on avait fait une mauvaise première période, mais que nous étions quand même devant au score. J’ai dit également qu’il était hors de question de perdre ce match-là et qu’il fallait retrouver de la qualité de jeu. Nous avons été énormément aidés par Laura Glauser qui a fait un second acte de folie. Nous avons su nous rendre la tâche plus facile en seconde période qu’en première. Un match à élimination est toujours un piège. Nous avions atteint un niveau très haut contre la Norvège il y a deux jours, et il n’était pas évident de se remettre à l’ouvrage aujourd’hui. Nous étions favoris de ce quart, nous le savions aussi, et cela faisait plusieurs ingrédients pour être en difficulté (…) C’est un premier pas d’accompli aujourd’hui. Il faut qu’on se remette à travailler, qu’on retrouve de la mobilité comme face à la Norvège et qu’on continue à jouer à la française.»
Chloé Valentini (Ailière gauche, BeIN Sports) : «La première période était stressante. Nous n’étions pas trop dans notre jeu, ce qui leur a permis de tenir. Cela a chié à la mi-temps, et nous nous sommes fait remonter les bretelles. Nous sommes revenues sur le terrain plus costaudes et Laura a réalisé des arrêts déterminants. Nous savions qu’il fallait absolument gagner ce match, et la fatigue s’accumule, ce qui n’était pas simple à gérer. Maintenant, c’est l’or qu’il faut aller chercher. Je sens que nous en sommes capables. Il nous faut encore quelques déclics, comme rentrer plus directement dans le match.»
Laura Glauser (Gardienne, élue joueuse du match, BeIN Sports) : «On doit retenir la qualification. C’était un match-piège, avec un adversaire qui nous a posé beaucoup de problèmes. Mais je suis super contente d’être en demi-finale. Au poste de gardienne nous sommes toutes ensemble et peu importe qui débute, nous sommes là l’une pour l’autre. Tout comme il est important pour nous d’avoir Amandine (Leynaud) sur le banc dans le staff car elle a une grande expérience. Et désormais, j’ai très envie d’être championne du monde, car je ne le suis pas encore. Même s’il faut d’abord se focaliser sur cette demi-finale.»