Michael Schumacher a fêté le 3 janvier dernier son 55e anniversaire à son domicile de Gland, en Suisse où il poursuit sa longue convalescence, dix ans après son terrible accident de ski survenu à Méribel. Alors que la famille tient à garder le secret sur l’évolution de la santé de «Schumi» qui ne reçoit la visite de quelques personnes seulement, Johnny Herbert s’est laissé à quelques confidences qui entretiennent l’espoir d’une évolution positive.

Ancien pilote de Formule 1 entre 1989 et 2000 mais aussi coéquipier de Michael Schumacher au sein de l’écurie Benetton en 1995, le Britannique s’est exprimé sur le BettingSites en rapportant des informations dont il a eu vent dans le milieu des sports mécaniques. «J’ai entendu dire, par des membres de la F1, qu’il s’asseyait à table pour le dîner», a-t-il lâché avant d’évoquer le manque de communication du clan allemand concernant le septuple champion du monde : «Nous n’avons pas beaucoup entendu parler de la famille et c’est compréhensible. Cela a toujours fait partie des habitudes de Michael et de sa famille de tout garder très privé, très secret.»

Des affirmations à prendre avec précaution car Johnny Herbert ne fait pas partie du cercle fermé des personnes autorisées à se rendre à son chevet. En septembre 2021, Corinna Schumacher avait rompu le silence sur l’évolution des soins dans un documentaire Netflix consacré à son époux. Quelques phrases lâchées entre grande inquiétude et mince espoir d’amélioration. «Michael manque à tout le monde. Mais Michael est là. Il est différent, mais il est là. Il me montre à quel point il est fort chaque jour…, avait-elle confié, ajoutant: Il suit des traitements. On fait tout pour améliorer son état, s’assurer qu’il est à l’aise et pour lui faire sentir notre famille, notre lien. Quoi qu’il arrive, je ferai tout ce que je peux. On le fera tous. En tant que famille, on essaie de continuer comme Michael l’aurait aimé et comme il l’aimerait encore. La vie continue.»

Jean Todt, considéré par Corinna Schumacher dans un entretien au Figaro en 2021 comme un «membre de la famille», fait partie des rares personnes qui peuvent rendre visite à l’Allemand, qu’il dirigea chez Ferrari entre 1996 et 2006 et dont il est un ami proche. «Ce n’est plus le Michael d’avant. Il est différent et est magnifiquement encadré par sa femme et ses enfants, qui le protègent. Sa vie est différente et j’ai le privilège de pouvoir partager des moments avec lui. C’est tout ce qu’il y a à dire. Malheureusement, le destin l’a frappé il y a dix ans et ce n’est plus le Michael qu’on connaissait en F1», a-t-il confié à L’Équipe le 13 décembre dernier.