«C’est une grande joie. Je suis simplement heureux d’avoir pu contribuer à cette candidature et d’avoir réussi à convaincre le CIO de nous faire confiance. Je suis surtout très heureux de pouvoir imaginer qu’une génération d’athlètes français va pouvoir se tourner vers une échéance pas si lointaine avec des étoiles dans les yeux. C’est un grand plaisir de pouvoir leur offrir cela. Désormais nous allons entrer dans une nouvelle phase avec le début d’un dialogue ciblé avec le CIO afin de continuer à peaufiner notre dossier, le perfectionner.

Je suis également très satisfait que la France puisse lancer, d’une certaine manière, les Jeux olympiques d’hiver de demain. C’est un événement mondial qui, dans le contexte dans lequel on vit, est parfois questionné. Je suis persuadé que nous avons une grande responsabilité pour offrir des jeux très différents de ceux auxquels j’ai pu participer en tant qu’athlète, que ce soit notamment à Sotchi ou à Pyeongchang. C’étaient des Jeux incroyables mais qui ne répondent plus aux problématiques environnementales et sociales actuelles. De pouvoir contribuer à écrire cette histoire et à façonner un modèle auquel je crois profondément, c’est une immense fierté et j’ai pris beaucoup de plaisir dans cette phase de candidature.»

«Tout a été très vite, c’est vrai. Depuis 2020, le mode d’attribution des Jeux a clairement évolué dans le bon sens avec d’abord un dialogue permanent entre les pays et le CIO, qui évite des frais de candidature conséquents, ainsi que des dossiers à rallonge. Cette double phase d’un dialogue permanent, puis ciblé, va dans le bon sens.»

«Vivre des Jeux à domicile, c’est magique. J’aurais adoré pouvoir vivre cela en tant qu’athlète. Je m’étais battu pour cela en 2011 à Durban lors de la candidature d’Annecy pour les Jeux 2018 mais nous n’avions pas connu un tel succès. C’est pour cela que l’annonce d’aujourd’hui est d’autant plus appréciable.

Nous avons un vrai savoir-faire en termes d’organisation mais aussi un vrai public qui accompagne toute l’année les athlètes sur des classiques de la Coupe du monde. C’est ce savoir-faire et cette ambiance-là que nous voulons faire valoir.»

«Très honnêtement, c’est une réflexion que je n’ai pas encore menée. Je ne vais pas nier que le sujet m’a été remonté plusieurs fois mais j’ai été beaucoup pris par un dossier personnel, à savoir le lancement de mon spectacle qui continuera jusqu’à la fin de l’hiver. Donc là je suis très heureux d’avoir pu contribuer à cette avancée du projet, ce que je compte continuer à faire. Dans quel rôle ? Nous verrons cela.»