HAUTS
L’OM peut remercier Pierre-Emerick Aubameyang. Auteur de sa prestation la moins aboutie sous les ordres de Jean-Louis Gasset dimanche face au FC Nantes (2-0), le club phocéen doit son salut au doublé de son attaquant gabonais. D’abord opportuniste pour ouvrir le score, puis efficace à la conclusion d’un contre bien mené. Un deuxième but qui a complètement soulagé les Marseillais, longtemps en souffrance en seconde période. Frustré par la baisse de régime de son équipe, le joueur de 34 ans n’a pas hésité à donner de la voix pour réveiller ses coéquipiers. Il a parfaitement joué son rôle de cadre, dans les actes ou dans les paroles.
L’un des autres symboles du renouveau marseillais. Dans la lignée de ses dernières sorties, Ismaïla Sarr a encore livré une belle prestation. L’international sénégalais, auteur d’un gros travail sur l’ouverture du score d’Aubameyang, a fait très mal aux Nantais en première période, ses accélérations ont fait des ravages dans le couloir droit. Sans le même peps au retour des vestiaires, il n’a plus eu le même impact, mais il a eu le mérite de récupérer le ballon au départ de l’action du deuxième but.
Attendu au poste de latéral droit en l’absence de Clauss, Chancel Mbemba a finalement évolué en charnière centrale, aux côtés de Balerdi. L’international congolais est resté solide au poste, y compris pendant les temps forts du FCN en seconde période. Solide dans les duels, l’ancien joueur de Porto a su annihiler plusieurs situations dangereuses dans la surface. Irréprochable.
flops
Pour ce déplacement périlleux au Vélodrome, Jocelyn Gourvennec a décidé de laisser Pallois sur le banc et de titulariser Eray Cömert au cœur de sa défense axiale à trois. Un choix pas franchement payant, la responsabilité du Suisse étant impliquée sur les deux buts marseillais. Après avoir gêné Lafont sur l’ouverture du score, son mauvais placement a permis à Aubameyang de ne pas être hors-jeu et de doubler la mise en fin de match. Cette fébrilité a coûté cher aux Canaris.
Sale soirée pour Tino Kadewere. Préféré à Mohamed au coup d’envoi, l’ancien Lyonnais n’a pas existé sur la pelouse du Vélodrome. Sa discrétion a tranché avec l’activité incessante de Simon à ses côtés en attaque. Jamais dangereux, il a logiquement cédé sa place à l’heure de jeu, alors que Nantes avait pris le contrôle des débats et poussait pour refaire son retard.