HAUTS
Dernier du classement avant la rencontre, Clermont s’est offert une victoire ô combien précieuse dans le bas de tableau. Pour sanctionner la fébrilité lyonnaise, le club auvergnat a pu compter sur son redoutable duo d’attaque. Très complémentaires, Muhammed Cham et Shamar Nicholson ont fait très mal à l’arrière-garde rhodanienne en première période. Le premier a fait l’étalage de sa qualité technique et a su ouvrir le score de la tête, sur un service de son compère. Difficile à bouger en pointe, l’attaquant jamaïcain a brillé dans un style plus rugueux. Son jeu en pivot et sa capacité à conserver le ballon ont été très précieux pour le CF63.
Devant 0-2 après trente-cinq minutes de jeu, Clermont a fini par reculer et s’est retrouvé acculé dans son camp tout au long d’un deuxième acte à sens unique. Malgré la domination outrageuse de l’OL, les hommes de Pascal Gastien et ont su tenir leur avantage et n’ont pas concédé un grand nombre d’occasions. Au sein d’une défense héroïque, Maximiliano Caufriez s’est particulièrement illustré. Le Belge, toujours bien placé et auteur de plusieurs interventions salvatrices dans la surface, a remporté la plupart de ses duels. Très solide dans les airs pour repousser de nombreux centres lyonnais.
flops
Le symbole de la fébrilité défensive de l’OL. Associé à O’Brien en charnière centrale, Dejan Lovren a vite perdu le fil dans ce match de la peur. Sa passivité devant Nicholson sur l’ouverture du score clermontoise en début de match a coûté cher à l’OL. Rapidement averti dans la foulée pour une obstruction pleine d’agacement, le joueur de 34 ans n’a jamais été à la hauteur de son statut, alors que les supporters lyonnais attendaient impatiemment son retour de blessure après le départ catastrophique de leur équipe cette saison.
Etincelant cette semaine avec l’équipe de France Espoirs, Rayan Cherki a fait son retour dans le onze de départ de l’OL pour ce match. Mais le joueur de 20 ans a encore déçu Fabio Grosso. Pourtant aligné dans son rôle de prédilection en soutien de Lacazette, il n’a pas existé durant une première période très timide de sa part. Peu en vue, et pas assez impliqué sur le plan défensif. « Son talent ne sert à rien s’il ne se donne pas plus » a expliqué au micro de Prime Vidéo l’entraîneur lyonnais, qui a de nouveau décidé de le remplacer dès la pause. La relation entre les deux hommes n’a pas fini d’animer l’actualité pesante du club rhodanien.
À l’instar de Cherki, Ainsley Maitland-Niles a lui aussi cédé sa place avant la reprise. Le milieu de terrain anglais, positionné dans le couloir droit, n’a rien montré de bon en première période. Très brouillon dans l’utilisation du ballon (à peine 66% de passes réussies), il a souvent abandonné Mata sur les montées d’Allevinah. Recruté cet été en provenance de la Premier League, le joueur de 26 ans peine à s’acclimater, son premier bon match se fait toujours attendre.
