HAUTS
Son intervention pleine d’autorité devant Mbappé dès la deuxième minute a parfaitement lancé son match. Impérial à la récupération (12 ballons grattés, 81% de duels gagnés), Nabil Bentaleb a régné dans l’entrejeu lillois durant ce choc. L’ancien Angevin a également fait preuve d’un bel aplomb pour assurer de belles sorties de balles malgré le pressing parisien. Omniprésent tout au long de la rencontre.
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Suspendu à Dortmund, Ousmane Dembélé a rongé son frein mercredi et avait du feu dans les jambes au moment de débuter la rencontre. L’ailier parisien, excellent en première période, a constamment fait la différence dans son couloir droit, ses accélérations ont fait vivre un véritable calvaire au pauvre Ismaily. Le joueur formé à Rennes, à l’origine de tous les mouvements dangereux de son équipe pendant quarante-cinq minutes, a clairement été le meilleur Parisien de la rencontre, malgré son échec devant Chevalier (21e) et sa baisse de régime au retour des vestiaires.
Nouveau chouchou du Stade Pierre-Mauroy, Edon Zhegrova a encore régalé ses supporters ce dimanche. L’ailier kosovar, véritable poison pour Hernandez en début de match, s’est offert deux belles occasions (15e, 16e), la deuxième après un rush qui a laissé trois Parisiens sur place. Plus intermittent par la suite, le numéro 23 a néanmoins refait surface en fin de match. Sa capacité à éliminer en un-contre-un a fait très mal à une arrière-garde parisienne qui a fini par craquer dans les derniers instants.
flops
Remplaçant mercredi à Dortmund, Manuel Ugarte était de retour dans l’entrejeu parisien ce dimanche. Mais l’international uruguayen n’a pas su inverser la tendance et a de nouveau rendu une copie décevante. Bien loin de ses débuts impressionnants en août et septembre derniers, le joueur de 22 ans a perdu son impact à la récupération. Trop facilement dépassé sur certaines actions, à l’image de sa faute commise sur Gomes qui lui a valu un carton jaune (18e). Il a finalement cédé sa place à Hakimi dans la foulée du penalty inscrit par Mbappé (66e).
Revenu de très loin dans ce match, le Losc a longtemps été dominé ce match. Le côté gauche lillois a particulièrement souffert. Livré à lui-même face à un Dembélé en feu, Ismaily a vécu l’enfer en première période. Le latéral de 33 ans, dépassé sur chaque accélération de son adversaire direct, n’a pas pu compter sur l’aide de Gabriel Gudmunsson, inefficace dans son repli, et particulièrement imprécis. L’ailier suédois a fait l’étalage d’une énorme maladresse (sept ballons perdus sur seize touchés, seulement 63% de passes réussies) jusqu’à sa sortie à vingt minutes du coup de sifflet final.
