L’entraîneur de Liverpool, Jürgen Klopp, a admis lundi que revoir récemment la finale de la Ligue des champions 2022, perdue (1-0) contre le Real Madrid a été «un vrai supplice», avant de retrouver les Merengues, mardi en huitième de finale aller de la C1.

«Récemment, on a joué cette finale, à Paris (au Stade de France à Saint-Denis, NDLR), et je ne l’avais pas revue depuis, jusqu’à ce week-end», a reconnu le coach allemand en conférence de presse d’avant-match. «Et ce que j’ai immédiatement compris, c’est pourquoi je ne l’avais pas revue», a-t-il ajouté, dans un sourire. «Cela a été un vrai supplice parce qu’on a joué un bon match et on aurait pu l’emporter (…) mais ils ont marqué le but décisif et pas nous», a-t-il expliqué.

Cette défaite a été la cinquième sur les six dernières confrontations entre les deux clubs, pour un nul, mais Klopp veut faire table rase du passé. «C’était il y a sept ou huit mois (…). Ce sont les mêmes clubs, mais des équipes différentes et des moments différents et ça fait partie de l’histoire», a-t-il asséné. Avec cinq victoires en C1 sur les neuf dernières éditions pour les Madrilènes et trois finales en cinq ans pour les Reds, «on a l’impression qu’il y avait toujours l’un de nous deux en finale ces dernières années (…). Donc on verra qui se qualifiera», a-t-il aussi glissé.

Il a également souhaité que le souvenir des incidents autour du Stade de France, dont l’UEFA et la police française ont été désignés comme responsables dans un rapport indépendant, n’affecte pas la rencontre. «Rien de ce qui est arrivé à Paris n’est de la faute du Real et rien de ce qui est arrivé n’est de la faute de nos supporters», a-t-il rappelé.

«Les supporters du Real qui viendront ici doivent être accueillis au mieux, se promener en ville, aller dans les pubs, ce genre de choses, profiter de leur passage ici et aller dans l’un des endroits les plus historiques dans le football mondial. Et ensuite, deux équipes de très haut niveau s’affronteront et je ne vois pas pourquoi la finale à Paris devrait apporter quelque chose de plus», a-t-il conclu.