Rejoint dans les dernières secondes de la prolongation après un penalty très contestable, Lyon a été éliminé par Chelsea aux tirs au but (0-1, 2-1, 4-3 t.a.b.), ce jeudi, en quart de finale de la Ligue des champions féminine dont il était tenant du titre.

Vicki Becho (OL), entrée en jeu à la 73e minute, a légèrement déséquilibré Lauren James dans la surface. Une faute peu évidente que la VAR s’est empressée de signaler à l’arbitre de la rencontre. Maren Mjelde (Chelsea) a isncrit le penalty et envoyé les deu équipes aux tirs au but. Chelsea y a pris le dessus et les Lyonnaises sont éliminées.

Sonia Bompastor, la coach de l’OL, a pesté contre l’arbitrage et la décision prise par Madame Martincic à cet instant crucial de la rencontre : «On a su renverser la situation, marquer ce but et mener 2-0 en prolongations. C’est quelque chose qui est peu évident à faire. Malheureusement il y a eu l’intervention de la VAR qui est venue gâcher tout ce beau travail. J’ai revu les images, je continue de penser qu’il n’y avait pas penalty, je m’appuie sur mon expérience d’ancienne joueuse. James n’attend que ça. Ce qui est frustrant c’est que l’arbitre ne siffle pas et c’est la VAR qui fait appel à elle. En ayant revu les images, pour moi il n’y a pas penalty. James joue à l’expérience, elle le tente et elle obtient ce qu’elle voulait».

Jean-Michel Aulas, amer lui aussi est revenu sur cette décision : «c’est toujours difficile de revenir sur un fait de jeu qui visiblement est contestable. L’arbitre ne voit pas le penalty, la VAR la rappelle à l’ordre et après ce sont les interprétations. Cela nous rappelle des tristes souvenirs à Eindhoven. Les filles avaient fait le travail». Le président de l’OL a conclu avec regrets : «on a vraiment un sentiment d’injustice et cela gomme les aspects positifs de la soirée. C’était un exploit qui s’est transformé en cauchemar».