Hauts

Après des débuts en demi-teinte en terre phocéenne, Pierre-Emerick Aubameyang vient d’être adopté par le Vélodrome. S’il a mis quelques matches avant d’adopter la philosophie de Marcelino,face au Panathinaïkos, l’ancien buteur phare des Verts a fait parler son expérience pour permettre à l’OM d’entrevoir une qualification en C1. L’international gabonais était intenable, il a inscrit un doublé, ses deux premiers buts sous le maillot de Marseille. Deux réalisations de pur avant-centre, la première en dribblant le gardien d’un crochet dont lui seul a le secret (2e) et le second en reprenant un centre millimétré de Clauss (45e 1). Il aurait même pu s’offrir une superbe passe décisive en début de deuxième mi-temps pour sceller l’issue du match mais Ismaila Sarr a été signalé en position de hors-jeu. Malgré le résultat, Aubameyang a réussi sa soirée et son intégration à Marseille, lors de sa sortie à la 80e (remplacé par Vitinha), il a été ovationné par un Vélodrome bouillant qui n’a pas fini de scander son nom.

Si l’on parle de joueurs combatifs, il faut mentionner les soldats Renan Lodi et Jonathan Clauss. Les deux latéraux ont tout donné, dans le combat et dans la projection vers l’avant du début à la fin de la rencontre. Preuve de son acharnement, l’ancien joueur de l’Atlético de Madrid et de Nottingham Forest a fini la rencontre sur une jambe dans la souffrance. Clauss lui s’est toujours démarqué sur son côté droit, par ses courses et son jeu vers l’avant. Il a d’ailleurs délivré la passe décisive sur le second but d’Aubameyang. Comme Aubameyang, Lodi semble s’être parfaitement adapté à la philosophie de jeu prôné par son entraîneur et devrait monter en puissance pour le reste de la saison.

Les flops

Mattéo Guendouzi a passé une sale soirée au Vélodrome. Entré à la 69e à la place d’Iliman Ndiaye pour préserver le score, l’ancien Merlu a porté la poisse aux siens. Pourtant adroit balle au pied, le tricolore est coupable d’une main malheureuse dans les derniers instants du match qui provoque le penalty et envoie Marseille en prolongation. Il pensait se racheter en offrant le troisième but décisif à son partenaire Vitinha, mais une position de hors-jeu infime en a décidé autrement. Comme si ça ne suffisait pas, Guendouzi a raté le seul tir au but de la séance, synonyme d’élimination de l’OM. Il y a des jours avec et des jours sans, ce mardi soir, la chance n’était pas du côté de Mattéo Guendouzi.

Entrée en jeu en fin de rencontre à la place d’Aubameyang, Vitinha a eu des occasions de tuer le match. Dès son premier ballon, le Portugais, servi idéalement par Lodi, a raté sa reprise en touchant le ballon du tibia. En prolongation, toujours disponible, l’ancien joueur de Braga a souvent été trouvé par ses partenaires mais n’a jamais fait trembler les filets. En confiance après son but décisif face au Stade de Reims, il a retrouvé ses démons de l’an dernier.

C’était son occasion de briller, cantonné au rôle de doublure de Pau Lopez, Ruben Blanco a eu le droit à son moment face au Panathinaïkos. Acheté cet été pour 1,5 million d’euros, le portier de 28 ans aurait pu devenir le héros de tout un Vélodrome. Entrée en jeu dans les derniers instants de la prolongation, Marcelino a misé sur l’ancien gardien du Celta Vigo pour tirer l’OM de la séance de tirs au but. Malheureusement, malgré une bonne préparation en amont avec son staff et le soutien de Pau Lopez, l’Espagnol n’a pas sorti le moindre tir au but.