Arsenal de retour en quarts de finale de Ligue des champions. Battus 1-0 à l’aller, les Gunners ont disposé de Porto sur le même score au retour à l’Emirates Stadium, ce mardi, en 8es de finale retour. Et ce sur un but de Leandro Trossard en fin de première période. Assez pour arracher… la prolongation. Au final, les deux équipes ont dû en passer par la séance de tirs au but. Et ce sont les joueurs de Mikel Arteta qui ont pris le meilleur dans cet exercice (1-0 ap, 4-2 tab).

Arsenal retrouve les quarts de finale de C1 pour la première fois depuis… 2010 en venant à bout du signe indien : les Canonniers avaient pris la porte lors de leurs sept dernières apparitions en 8es de finale, de 2011 à 2017. Le tirage des quarts de finale se déroulera vendredi (12h), en Suisse. Le Paris Saint-Germain, le Bayern Munich, Manchester City, le Real Madrid et le FC Barcelone font partie des adversaires potentiels d’Arsenal, en attendant les deux derniers huitièmes, mercredi.

Dès l’entame, l’approche n’a pas été la même que lors de la première manche pour les Londoniens. À domicile, ils ont choisi d’aller mettre la pression sur les joueurs de Sergio Conceicao, qui ont tenu bon en première période. Presque tenu bon… Du haut de ses 41 ans, Pepe a mené ses troupes avec courage et agressivité. Saka d’abord, puis Odegaard se sont manifestés en premier avec leur pied gauche. Porto a répliqué avec Evanilson et Conceicao fils. Mais c’est Arsenal qui a trouvé le chemin des filets, sur une inspiration d’Odegaard. D’une passe dosée, le Norvégien a trouvé Trossard lancé, qui a conclu d’un plat du pied sécurisé (1-0, 41e). Egalité sur l’ensemble des deux matches à la pause.

Au retour des vestiaires, Arsenal a dû attendre longtemps avant d’avoir quelques occasions, mais ils en ont eu. Les hommes d’Arteta ont même cru marquer le but du break par l’intermédiaire d’Odegaard, sur la mésentente entre Pepe et son gardien Diogo Costa (67e). Mais Clément Turpin l’a refusé en raison du pressing trop agressif d’Havertz sur Pepe. Arsenal a encore poussé… en vain : prolongation !

Cette demi-heure supplémentaire n’a finalement été qu’une passerelle vers la séance de tirs au but, 30 minutes pénibles, lors desquelles les jambes étaient lourdes et le manque de lucidité, criant. Et au petit jeu des tirs au but, c’est Arsenal qui s’en est sorti, grâce au sans-faute de ses tireurs (Odegaard, Havertz, Saka, Rice) et aux deux arrêts de son portier espagnol, David Raya, sur les tirs de Wendell et… Galeno, celui qui avait marqué à l’aller.