Ça ne va pas mieux aux Girondins de Bordeaux, presque deux mois après le limogeage de David Guion et la nomination d’Albert Riera, le 11 octobre. Sous la houlette de l’Espagnol, Bordeaux s’est d’abord incliné deux fois en trois matches, avant deux victoires encourageantes contre Annecy (3-1) et le Paris FC (1-2). Le temps que la mayonnaise prenne. Ou pas. Deux défaites, face à des Troyens en crise samedi (0-1) et contre Quevilly-Rouen Métropole, relégable, mardi (3-2), ont fait tomber Bordeaux dans la zone rouge de la Ligue 2, à la 17e place.
Gérard Lopez, président des Girondins, est sorti de sa réserve mardi après la déconvenue à QRM. «Le match de ce soir comme les résultats depuis le début de la saison ne sont pas à la hauteur, ni de l’histoire du club, ni du soutien des supporters, ni des moyens qui ont été mis pour redresser le club et lui redonner l’ambition qu’il mérite», a constaté Lopez dans des propos relayés par France Bleu Gironde.
Évoquant sa «déception», Lopez appelle les joueurs «au sursaut» et s’inquiète d’un groupe «pas au niveau». «Nous devons regard les situations individuelles avec lucidité», a prévenu Lopez. «Il faut un électrochoc, a ajouté l’homme d’affaires de 51 ans, propriétaire des Girondins depuis 2021. Personne n’a de place attitrée dans l’équipe, de la direction sportive jusqu’aux joueurs.»
Lopez a conforté Albert Riera dans ses fonctions d’entraîneur, lui qui a l’«aval» de son patron «pour mener à bien tous les changements qu’il jugera nécessaire». Bordeaux, passé tout proche d’un retour en L1 la saison dernière, a dix points de retard sur Grenoble, 5e, et est surtout relégable depuis mardi soir.
«Tant que c’est possible, on va continuer à penser qu’on peut être dans les 4-5 premiers», a planté Riera après la défaite à QRM. Bordeaux se déplace à Angoulême ce samedi (14h) en 8e tour de la Coupe de France, avant de recevoir Saint-Étienne le 16 décembre (15h). L’ASSE, 8e de L2, vient de remercier son entraîneur Laurent Batlles.