Battu pour la sixième fois sur les huit dernières journées de Ligue 1, par Monaco (1-2), samedi, Rennes souffre avant tout d’un manque de confiance, «plus grand» que son entraîneur, Julien Stephan, ne pouvait «imaginer».

«Je ne suis pas fâché. Déçu oui, mais je ne suis pas dépité. On a été battus par plus fort que nous, voilà», a tranché le coach qui a succédé à Bruno Genesio il y a quatre matches, toutes compétitions confondues.

Après des victoires contre Reims (3-1) et le Maccabi Haïfa (3-0), les Bretons ont perdu à Marseille (2-0) et contre Monaco (2-1) en affichant un manque d’allant et de réalisme aussi bien offensif que défensif inquiétant. «Je découvre un déficit de confiance très, très marqué, ça c’est clair. Plus fort que ce que je ne pouvais imaginer», a admis Stéphan, soulignant que Monaco, actuellement 2e au classement, était «très bon et très armé» dans ce domaine-là. Après une première période où son équipe a manqué «de maîtrise et d’assise collective», et une ouverture du score monégasque à la 51e minute de jeu, «le match est devenu plus enlevé avec l’expulsion» du latéral brésilien Vanderson, à la 75e.

«L’énergie apportée par les entrants et la nécessité de revenir au score» ont permis à Rennes d’être plus dangereux, mais a aussi mis en exergue son manque d’efficacité. «Il faut absolument qu’on arrive à corriger nos manques parce qu’ils sont récurrents, semblerait-il, sur la manière de prendre des buts, sur le fait qu’on ait des difficultés à avoir de l’efficacité… Parce qu’avec un peu plus d’efficacité, aujourd’hui, c’est peut-être un deuxième but qu’on marque», a-t-il estimé.

Rennes, 12e avec 15 points soit deux de plus seulement que Lorient, barragiste virtuel, va maintenant rencontrer deux équipes qui se battent pour le maintien avant la trêve, Toulouse, puis Clermont. «On a deux matches à l’extérieur qui ne seront pas simples mais qui seront importants», a reconnu Stéphan. Avant cela, jeudi, il faudra essayer de prendre un point à domicile contre les Espagnols de Villarreal pour finir en tête de son groupe de Ligue Europa et se qualifier directement pour les huitièmes de final. De quoi redonner un peu d’élan aux Rennais ? «Tout est bon à prendre», s’est contenté de répondre l’entraîneur.