Lyon, lanterne rouge de la Ligue 1, reste «ambitieux» avant son déplacement mercredi à Marseille, l’entraîneur de l’OL Pierre Sage refusant de «se victimiser» autour des conditions des retrouvailles au Vélodrome un peu plus d’un mois après le caillassage du bus du club.

«On attend que le transport soit sécurisé afin que les joueurs puissent aborder le match de la meilleure des manières. Une fois que l’on est dans le match, que l’adversaire ou le public soit contre nous, ce n’est pas un problème. Les joueurs sont habitués à cela. L’idée est d’être imperméable à ces choses-là et d’imposer ce que nous avons envie d’imposer», a déclaré lundi Pierre Sage en conférence de presse.

Le 29 octobre, la rencontre avait été reportée en raison du caillassage du bus transportant les joueurs de l’OL vers le stade Vélodrome et l’ex-entraîneur lyonnais Fabio Grosso avait été blessé au visage. «On va là-bas pour être ambitieux et avec l’idée de jouer, de continuer notre marche en avant, de confirmer les bonnes choses entrevues à Lens samedi, et d’en tirer un résultat. Il faut se centrer sur ce qui est important pour nous : le match et donc le jeu», a-t-il insisté.

«Sportivement c’est très bien de jouer l’OM maintenant car c’est un très gros match. Si on a l’ambition de bien jouer, autant disputer de gros matches contre des adversaires de très bon niveau», a estimé le technicien, intérimaire depuis la mise à l’écart de Fabio Grosso le 30 novembre.

«Aujourd’hui, pour nous, tous les adversaires sont de très bon niveau. Marseille vient de prouver par ses deux derniers matches qu’il est en forme. L’idée est d’aller défier les Marseillais chez eux. Cela va se jouer maintenant dans un contexte particulier. On est assez surpris de jouer ce match-là dans ces conditions. Mais peu importe. On ne va pas se victimiser. On va livrer un match de foot. Les joueurs vont se centrer sur le jeu avec l’idée d’être performant et dans la logique énoncée avant», a conclu Pierre Sage.

De son côté, le défenseur Clinton Mata a évoqué «une situation délicate et un sentiment bizarre». «On ne pensait pas revenir ou rejouer ce match-là comme si rien ne s’était passé le 29 octobre. Il y a eu des dégâts vis-à-vis de l’ancien entraîneur ou du bus», a rappelé l’ex-joueur de Bruges.

«Au vu des événements, on a un peu des craintes car au niveau de la sécurité, on nous avait promis que tout se passerait bien et cela n’a pas été le cas», a encore confié Mata.