Au chevet de l’Olympique de Marseille depuis une semaine, le nouvel entraîneur Jean-Louis Gasset, estime que son équipe est encore «convalescente», malgré sa première victoire en championnat depuis le début de l’année,engrangée face à Montpellier (4-1) dimanche.
«L’équipe est convalescente, et on ne va pas voir plus loin que le match de Clermont. Samedi prochain, il faudra encore monter d’un cran, monter le curseur technique. En coupe d’Europe (victoire 3-1 contre le Shakhtar Donetsk jeudi, ndlr), il n’y avait que l’état d’esprit, le match n’était pas très beau à regarder. Ce soir (dimanche), on a ajouté un peu de jeu», a estimé Jean-Louis Gasset. Comme lors de ses premiers jours à la tête du groupe phocéen, Gasset a minimisé son rôle dans les deux victoires consécutives de Marseille cette semaine: «Quand je suis arrivé, les joueurs étaient au fond du seau, il fallait bien qu’ils s’accrochent à quelque chose. J’ai un peu d’expérience pour leur raconter qu’il est déjà arrivé de s’en sortir dans leur situation».
«Je le répète, mais tant qu’il y a de la vie… Je suis venu pour les aider. Je ne suis pas dans la durée, je ne suis pas carriériste, je viens donner un coup de main. Mon rôle, c’était de trouver la formule qu’il leur allait bien immédiatement: 1 1=2», a-t-il poursuivi. Il a néanmoins adopté un système de jeu où des joueurs en difficulté depuis le début de saison ont pu briller face à Montpellier, comme le milieu offensif sénégalais Iliman Ndiaye. «Pour avoir travaillé un peu en Afrique, c’est un joueur dont je connaissais le potentiel», a expliqué Gasset.
«Quand je suis arrivé, il m’a d’abord fallu parler aux cadres, puis j’ai parlé aux jeunes à fort potentiel. Ce sont des joueurs d’avenir, mais pour s’exprimer au Vélodrome, devant 60.000 personnes, il faut un petit déclic, et j’avais envie de tenter (de le titulariser) maintenant», a-t-il ajouté. Régulièrement pris pour cible par le public du Vélodrome, Ndiaye a marqué et provoqué un pénalty. Il est sorti à la 80e minute ovationné par les supporters marseillais.