«On a bien préparé ce déplacement. Évidemment, après la défaite face à Lyon (0-1), j’ai parlé avec les joueurs. Je leur ai demandé d’avoir plus d’investissement, d’avoir plus de personnalité et d’être plus respectueux des consignes et du plan de jeu. Car on a failli sur le plan de l’organisation et de l’engagement. C’était insuffisant et je leur ai dit.»

«Ce n’était pas un dialogue, mais un discours, une mise au point. J’ai rencontré ensuite quelques joueurs en tête-à-tête pour préciser des choses, mes pensées. Est-ce qu’il y a eu des échanges entre les joueurs par la suite ? Je ne le sais pas. Mais par contre, tout le monde s’est bien entraîné dans la semaine.»

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«C’est une équipe qui a eu beaucoup de nouveaux joueurs en début de saison. Il a fallu un certain temps pour qu’ils s’adaptent. Elle est très compacte, elle défend avec beaucoup de sérieux. Et sur le plan offensif, elle a de grandes qualités. Terem Moffi est arrivé cet hiver, Nicolas Pépé revient en forme. Elle a un bon trio offensif.»

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«Ce sont des matches importants, surtout celui de Nice. Ils sont en grande forme. C’est le dernier club français encore en lice dans une coupe d’Europe. Ils ont beaucoup de certitudes, de confiance. C’est une équipe difficile à manœuvrer. Avant de penser à Lens, il y a Nice. On est conscient qu’on doit faire plus. On doit retrouver un jeu plus cohérent, montrer plus de personnalité. On doit avoir de l’orgueil. Il ne faut pas agir, mais réagir. Et avoir un investissement total.»

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«Le président est venu nous voir. Il s’est exprimé dans le vestiaire. Et ce qu’il se dit dans le vestiaire reste dans le vestiaire.»

«Ce n’est pas une question de pression mais d’analyse de l’instant t. Est-ce que je me sens légitime (pour continuer d’entraîner le Paris SG, ndlr) ? Oui. On doit sortir de cette spirale et aller chercher des victoires. Ce qui est en jeu, c’est le onzième titre de champion de France du Paris SG. On a six points d’avance. Qu’est-ce qu’on en fait ? Est-ce qu’on se laisse aller ou est-ce qu’on réagit de suite ?»

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«C’est très difficile pour moi de m’exprimer. Ça concerne Kylian et le club. Il était dans de bonnes dispositions pour s’entraîner ce matin, comme d’habitude. Il a dû écourter la séance en raison d’une gêne, mais sa présence pour le match contre Nice n’est pas compromise. Il y a eu une discussion entre la direction et Kylian et le malentendu est dissipé.»

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«J’ai ma part de responsabilités, tout le monde en a une : l’entraineur, le staff et les joueurs. On en est tous conscient. Est-ce qu’on continue comme ça ? Ou est-ce qu’on réagit ? C’est le questionnement. La présence du président (Nasser Al-Khelaïfi, ndlr) ce vendredi matin au centre d’entraînement et le fait qu’il ait pris la parole, ça montre qu’on ne peut pas continuer comme ça. Son discours était clair, précis, et était pour tout le monde, moi-compris […] Vous voyez la liste des absents. Il y a peu de concurrence. On ne peut pas dire à un joueur que s’il continue comme ça, il sortira de l’équipe. Mais on a quelques leviers qu’on peut utiliser pour améliorer certains secteurs. On prend beaucoup trop de buts. Défensivement et sur la capacité à défendre en bloc, on est très moyen. Et on a aussi du mal à se créer des occasions. On doit tous faire plus. Notre jeu doit redevenir plus attrayant et se projeter plus rapidement, plus souvent.»

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«Il faut rester concentré sur le travail, avoir une juste analyse des choses. Il faut travailler, chercher des solutions. Faire en sorte que mes joueurs réagissent. Il ne faut pas non plus donner la responsabilité à un secteur ou un autre. On est tous responsable.»

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«Les époques ne sont pas les mêmes. Autant il pouvait y avoir du relâchement quand Laurent Blanc était à la tête de l’équipe (entre 2013 et 016, ndlr), mais le club avait alors beaucoup de points d’avance en championnat. Là, on ne peut pas être aussi relâché. On a pris un coup derrière la tête avec l’élimination en huitièmes de finale de Ligue des champions. Mais on a ce titre de champion de France à aller chercher. On doit avoir une grande réaction sur les matches qui arrivent.»