Du lundi 12 août (au lendemain de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Paris 2024) au dimanche 18, 8 étapes (dont deux demi-étapes le 13 août) et 946,3 km (à travers trois pays, les Pays-Bas, la Belgique et la France) au total animeront le Tour femmes. Le troisième de la nouvelle ère. Avec au menu 3 étapes de plaine, 2 étapes accidentées, 2 étapes de montagne et 1 contre-la-montre. Et un grand départ, le premier de l’étranger, de Rotterdam pour 154 coureuses (22 équipes de 7).

«Les Pays-Bas, il y a une sorte d’évidence. Je mets mes pas dans les pas de mon père, c’est ça le titre du film. Le premier départ du Tour de France de l’étranger c’était 1954 aux Pays-Bas, à Amsterdam. Et là, cela partira du pays de la petite reine. Le pays qui domine (Annemiek van Vleuten a remporté l’épreuve en 2022, sa compatriote Demi Vollering s’est imposée en 2023) qui écrase le cyclisme féminin. Aux Pays-Bas, on est assuré du succès populaire», résume Christian Prudhomme, le directeur du Tour de France.

Après trois étapes en deux jours autour de Rotterdam, le Tour femmes prendre des accents de classiques avec Valkenburg-Liège (avec des passages par le Cauberg, la Côte des Forges et la Côte de la Roche aux Faucons). Après Bastogne-Amnéville, la 6e étape, en France (10 départements français traversés durant l’édition), ira de Remiremont à Morteau. Avant le week-end final dans les Alpes : arrivée de la 7e étape au Grand-Bornand (au terme de la plus longue étape ; 167 km), puis arrivée finale au sommet de L’Alpe d’Huez (en passant par le col du Glandon ; 1924 m, le toit du Tour femmes) au terme de la 8e étape qui affichera 3900 m de dénivelé positif, le record de l’édition. «On ira donc de Rotterdam aux Pays-Bas à l’Alpe d’Huez, la montagne des Hollandais», résume Christian Prudhomme.