«Sa dernière sélection date de juin 2022. Ce qui a suivi a été beaucoup plus compliqué pour lui, avec une blessure qui l’a empêché de jouer la Coupe du monde. Il sortait d’une saison blanche en 2022 mais il a fait une saison complète, certes par dans un championnat européen puisqu’il est en Arabie Saoudite. La situation était claire dans ma tête. Il a retrouvé ses capacités footballistiques et athlétiques. Je suis convaincu que l’équipe de France sera plus forte avec N’Golo Kanté. Il a enchaîné beaucoup de matchs, je n’ai pas de doutes sur ce qui faisait sa force et son expérience.
Sa présence liée à l’incertitude Tchouaméni ? Je n’irai pas jusque-là. Avec «NG», peu importe la situation il n’y a jamais de problème. C’est un ange. Tout le monde l’aime bien. Il n’a pas de garanties. En étant honnête, les sept milieux de terrain peuvent être titulaires. NG aura la place qu’il méritera ou que je lui donnerai. Il a un statut et ça pèse.»
«Bradley peut créer des différences par le dribble, la vitesse, il gagnera ensuite en efficacité. Il a cette capacité à éliminer, à répéter les efforts. Il n’était pas là au mois de mars, mais il aurait pu y être. J’estimais que tout allait peut-être trop vite. Il a fait d’autres choses depuis, il a confirmé avec son club.»
«Si Lucas Hernandez avait été là, Ferland Mendy aurait été là aussi. Je considère que Lucas est un défenseur central, donc Ferland aurait été là. Il a enchaîné pas mal de blessures au cours de la saison dernière et au cours de cette saison. Il a évolué dans son jeu, qui était surtout porté offensivement. Avec Bellingham, Vinicius ou Rodrygo devant lui (au Real Madrid), il se projette et dédouble moins, mais il a gagné en qualité défensive, ce qui n’était pas son point fort.»
«Sa situation est claire, son choix est fait depuis un long moment. Kylian a cette capacité à absorber beaucoup de choses, la capacité de rester focus sur la compétition. La situation de sa saison est certainement plus compliquée mais n’oublions pas que Kylian est un être humain, avec ses faiblesses aussi. Mais il a la maturité et l’intelligence pour gérer cette situation. Ce n’est pas moi qui décide (sur l’officialisation de son transfert). Il se mettra d’accord avec son nouveau club.»
«Bien sûr, la porte n’est fermée pour aucun joueur, je souhaite même que ce soit possible. J’ai eu plusieurs conversations avec Thierry Henry (sélectionneur de l’équipe de France olympique), la dernière hier après-midi. Il n’y a aucune interdiction de ma part que des joueurs de la liste ne puissent pas faire les JO. L’objectif sera que Thierry Henry ait la meilleure équipe possible pour performer.»
«Les trois situations sont différentes, Mike (Maignan) a repris les séances spécifiques, aucun risque ne sera pris le week-end prochain avec son club (L’AC Milan). Aurélien (Tchouaméni) a une phase de cicatrisation qui appartient au staff médical du Real Madrid et il nous rejoindra après la finale de Ligue des champions (le 1er juin). Si tout se passe bien, Kingsley (Coman) sera lui prêt pour le début du stage avec nous. Chaque joueur de la pré-liste doit être prêt en cas de besoin. Après, il y a le 7 juin avec la liste officielle à donner à la FIFA. J’ai même jusqu’au 16 pour changer.»
«Bien sûr, c’est une possibilité. L’objectif est d’avoir trois options à chaque poste, je vous laisse les trouver. J’estime qu’à 25, il y a suffisamment de garanties.»
«Une réflexion autour de lui? Oui, forcément. Après, il a eu une saison compliquée, avec trois bouts de matchs. S’il n’a pas commencé un match avec Chelsea, c’est qu’il reste des étapes à franchir. Il est guéri mais par rapport à la concurrence…»
«Il faut le faire jouer comme à Marseille ! Les analyses sont sévères et il ne faut pas oublier d’où il vient, il n’est pas dans un climat de grande confiance. De par ce qu’il a fait avec nous, il sait ce que j’attends de lui. Evidemment, il y a un décalage important entre ce que «Kolo» fait avec le PSG et avec nous. En mars, il était déjà dans cette situation, ce qui ne l’a pas empêché de faire un match de grande qualité. Pendant des années, Giroud était là alors qu’il jouait parfois peu ou pas.»
«Quelle charnière centrale pour l’Euro ? Je sais l’équipe qui débutera, elle est dans ma tête. Ce qui ne veut pas dire que la première équipe alignée fera le deuxième match. Après il y a la préparation, les matchs amicaux…»
«Le groupe des 25 joueurs a un bon équilibre. Cela me semble logique que l’on fasse partie des favoris. L’Euro n’est pas moins dur qu’une Coupe du Monde, on affronte des équipes solides comme l’Autriche qui est sous-côtée. Avant de voir plus loin, il faut se concentrer sur nos trois premiers matchs, face aux Pays-Bas et la Pologne aussi.»