Quelles Bleues pour les JO de Paris (26 juillet-11 août) ? C’est la question à laquelle Jean-Aimé Toupane devait répondre à Paris, ce jeudi. Une liste élargie de 18 noms. La première question était de savoir si Marine Fauthoux, blessée depuis de longues semaines, était en mesure de figurer dans la sélection tricolore. La réponse est oui. Rappelons qu’Alix Duchet a déclaré forfait pour raisons personnelles. Il y a toutefois du beau monde à la mène (Bernies, Lacan, Leite, Pardon). Pas de retour-surprise pour Olivia Epoupa.

Pour le reste, Toupane a convoqué la plupart des joueuses présentes au récent TQO, Sarah Michel, Valériane Ayayi, Janelle Salaün, Alexia Chéry, Iliana Rupert ou Marième Badiane. Également présente en Chine au début de l’année, la très jeune (18 ans) intérieure de Tarbes Dominique Malonga (4 sélections) postulait au groupe France. Elle en est. Absentes à l’Euro l’année passée, Gabby Williams et Marine Johannes sont, bien évidemment, présentes dans la liste de Toupane. L’absence de cette dernière l’été dernier avait fait coulé beaucoup d’encre, mais de l’eau a coulé sous les ponts.

Coup de jeune en équipe de France. Sandrine Gruda (225 sélections) n’y a pas résisté. Meilleure scoreuse de l’histoire de la sélection, médaillée à neuf reprises, dont un titre de championne d’Europe en 2009 et deux podiums olympiques, l’argent en 2012 et le bronze, en 2021, la légende de 36 ans rêvait à une dernière danse à Paris 2024, elle s’y voyait déjà, elle qui n’a plus porté le maillot bleu depuis la petite finale de l’Euro 2023. Elle ne l’aura pas. Une non-sélection qui marque, très probablement, la fin de sa carrière internationale, 18 ans après sa première cape, en 2006. Fin pour le moins abrupte. Encore récemment, Gruda évoquait son désir d’être porte-drapeau de la délégation française, ses rêves d’or olympique. Freinée par les blessures au cours de la saison, avec l’Asvel, Sandrine Gruda, ménagée lors du TQO chinois, reste donc sur le carreau. Sacré coup de tonnerre…

Médaillées de bronze à Tokyo, en 2021, les Bleues en découdront avec le Canada, le Nigeria et l’Australie aux JO. La phase de poules aura lieu au stade Pierre-Mauroy (Villeneuve d’Ascq) et la phase finale, à l’Accor Arena (Paris). Le stage débutera dès le 7 juin, une date à faire pâlir d’envie Vincent Collet sachant que les messieurs ne se réuniront que le 27 juin. Cinq matches de préparation pour les Tricolores, la Finlande deux fois, à Mouilleron-le-Captif, et la Serbie, à Décines-Charpieu, avant un tournoi où elles défieront le Japon et la Chine, à Reims. Les médaillés de bronze de l’Euro 2023 rejoindront ensuite le village olympique le 23 juillet, à Lille, pour les derniers préparatifs.

La pré-sélection (18 joueuses) : Fauthoux, Bernies, Lacan, Leite, Pardon – Astier, Ayayi, Fopposi, Johannes, Michel Boury, Salaun, Touré, Williams – Badiane, Chery, Malonga, Rupert, Tadic.

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