Des personnalités, comme le comédien Jean-Pascal Zadi, la réalisatrice Alice Diop ou le footballeur Jean-Pierre Papin, mais aussi des anonymes engagés: les noms de la plupart des 10.000 porteurs qui prendront part au relais de la flamme olympique ont été révélés lundi. Tous ces relayeurs tiendront la torche olympique environ 4 minutes sur une distance de 200 mètres sur un parcours autour de la France, allant de Marseille le 8 mai à Paris le jour de la cérémonie d’ouverture des Jeux, le 26 juillet. Révélé au dernier moment, le nom du dernier relayeur reste toujours entouré de mystère, même si celui de Marie-José Perec, icône olympique française, est fréquemment cité.
Le parcours du relais, dans 64 territoires (dont cinq ultra-marins) qui ont bien voulu payer 150.000 euros (hors taxes) pour voir passer la flamme dans leur territoire, est connu depuis l’été 2023. Les noms de certains des relayeurs avaient aussi déjà été révélés, comme ceux de l’astronaute Thomas Pesquet, du comédien Djamel Debbouze, du nageur Camille Lacourt, ou encore de la gymnaste Emilie Le Pennec… Les nageurs Laure et Florent Manadou sont quant à eux «capitaines» de l’opération. Innovation pour ces JO, il y aura aussi des «relais collectifs», menés par des fédérations sportives. Un groupe de 24 sportifs autour d’un porteur de flamme assurera une animation.
Les porteurs ont été sélectionnés pour 30% d’entre eux par le comité d’organisation des JO et le mouvement sportif, les sponsors du relais de la flamme (Coca-Cola et Banques Populaires-Caisses d’Epargne) et les autres partenaires des JO en choisissant eux aussi 30% chacun. Les derniers 10% ont été sélectionnés par les territoires accueillant le relais. D’après les règles du Comité international olympique, les personnalités élues en exercice ou les personnalités religieuses ne peuvent pas porter la flamme.
Parmi les porteurs révélés lundi, l’escrimeuse et ex-ministre française des Sports Laura Flessel, la championne de boxe Sarah Ourahmoune, la basketteuse Gabby Williams, l’ancien footballeur Jean-Pierre Papin ou encore Moussa Magassa, organisateur d’une «Coupe d’Afrique des Nations du 18e» dans le quartier de la Goutte d’Or à Paris. Sur son quota, le département de la Seine-Saint-Denis a quant à lui sélectionné des personnes originaires de son territoire, comme la réalisatrice Alice Diop, Oumar Diemé, un ancien tirailleur sénégalais, ou Georges Honigman, président du club de volley de Noisy-le-Grand depuis 1973.