«Que ce soit à Londres ou Tokyo récemment, on était à 20 livres, ce qui fait 27 euros avec l’inflation, et, en prix maximum, ils étaient à 725 livres donc un peu plus de 1.000 euros avec l’inflation aujourd’hui», a expliqué Tony Estanguet lors d’une conférence de presse de fin d’année au siège du Cojo. L’organisation des Jeux (26 juillet-11 août) fait face à de nombreuses critiques concernant les tarifs de la billetterie, jugés trop élevés par une large partie du public et par des acteurs du sport. Le président de la Fédération internationale d’athlétisme, Sebastian Coe, a ainsi déclaré lundi: «Il est de ma responsabilité de m’assurer que notre sport se déroule dans un environnement aussi bon que possible, que le comité d’organisation français fasse tout ce qu’il peut pour remplir les stades, même si le prix des billets est, comme nous le savons, élevé».

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Plus de 7,6 millions de billets ont déjà été mis en vente pour les Jeux de Paris. Certains sont proposés au tarif minimum de 24 euros, mais d’autres, notamment pour les compétitions d’athlétisme, vont jusqu’à 990 euros. Le plus gros contingent de places encore disponibles concerne les matches de football, répartis dans plusieurs stades de France. Quelque 830.000 billets ont par ailleurs été vendus pour les Jeux paralympiques (28 août-8 septembre), alors que la vente des 2,8 millions de places pour les 550 épreuves a débuté le 9 octobre.

Environ 80% des places déjà allouées pour les Jeux paralympiques ont été acquises par les acteurs publics (Etat, collectivités…). «Le défi maintenant, c’est d’embarquer tous les Français dans cette aventure», a estimé l’ancien triple champion olympique de canoë. «Traditionnellement, sur toutes les dernières éditions des Jeux (paralympiques), il y a un peu moins de la moitié des billets qui sont vendus au moment des JO, de manière très tardive, et c’est fort probable qu’on ne fasse pas exception», a ajouté Estanguet.