La troisième phase de vente des Jeux olympiques de Paris 2024 a débuté le 5 juillet (notamment pour les sites régionaux pour le football et la voile, notamment). Il s’agit de la première phase de vente ouverte à tous, sans tirage au sort. Ensuite, dans le calendrier de la billetterie, suivront l’ouverture de la vente pour les billets des Jeux paralympiques (3,4 millions), le 9 octobre, puis, une plateforme de revente officielle sera disponible au printemps 2024 et accessible depuis le site de la billetterie.
À un des Jeux olympiques de Paris 2024, le comité d’organisation a annoncé un milliard d’euros de revenus pour 6,8 millions de billets écoulés (sur les 10 millions). Et viser 1,4 milliard d’euros de revenus au total.
Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports, des Jeux olympiques et paralympiques, interrogée sur le coût trop élevé des billets (pour 82 % des Français, selon un sondage Odoxa pour Winamax et RTL en mars) a, ce mardi, expliqué sur France Inter : « Des billets à 24 euros, il en reste. Il reste des billets à 45 euros pour le basket à Lille, pour les quarts de finale sur le handball… Il reste des places accessibles. Il y a une exigence et un impératif que nous avions tous dans ce projet, celui d’accessibilité tarifaire, avec ce million de places à 24 euros. Et avec la moitié des billets à 50 euros et moins. Pour réussir ça, il faut que certaines personnes qui sont en capacité de le faire achètent très cher des moments qui sont exceptionnels, particulièrement bien placé pour des finales qui seront mythiques. C’est parce qu’il y a cette fourchette de prix qu’on peut être au rendez-vous de l’accessibilité tarifaire (…) Il y a aussi un certain nombre d’épreuves auxquelles les personnes pourront assister de manière gratuite, ce qui va se passer sur la Seine pour la natation marathon, pour les épreuves de natation du triathlon, du para-triathlon, les épreuves de cyclisme sur route… sans compter qu’il y aura la possibilité de participer, je pense au marathon pour tous. »