«Nous serons prêts. En équipe nous travaillons très dur pour être prêts. Les Jeux c’est dans un petit peu moins de sept mois, et on sera prêts sur toutes les dimensions de l’organisation», a affirmé Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports et des Jeux olympiques sur BFM TV.
Avant de revenir dans une interview au Parisien sur les détails de l’organisation et notamment la cérémonie d’ouverture sur la Seine, le 26 juillet : «On sait que c’est une cérémonie qui présente aussi beaucoup de défis, mais on est aujourd’hui dans une préparation qui est à la hauteur de ces défis, sous la houlette du ministre de l’Intérieur, du préfet de police, du préfet de région, en liens constants avec le comité d’organisation et la Ville de Paris. L’ensemble des risques sont identifiés et suivis de très près.» Et d’affirmer : «Je le dis de manière très claire. On a un projet qui est cette cérémonie sur la Seine, elle est le symbole central de notre ambition de Jeux iconiques. La parade des athlètes, le spectacle qui est autour, c’est le cœur du projet aujourd’hui. Dans ce cadre, il y a des variables d’ajustement sur lesquelles nous pouvons jouer – la jauge, la nature et le volume des festivités qui seront autorisées autour de la Seine, les modulations artistiques autour de la parade et du spectacle, la gestion et l’anticipation des périmètres de sécurité – afin d’assurer aux athlètes et aux spectateurs un niveau de sécurité optimal. Et s’il devait y avoir un scénario extrême, comme des attaques terroristes répétées dans les semaines qui précèdent, alors bien sûr qu’on doit être capables d’alternatives.»
La ministre des Sports et des Jeux olympiques a ensuite évoqué le défi sportif qui attend l’équipe de France. Élément indispensable à la réussite des JO : «J’aimerais qu’on se dise qu’on l’a fait et que c’était grand. J’aimerais qu’on garde en tête des images de liesse et des «Marseillaise» à s’en crever les tympans. J’aime parler de ces objectifs de médailles, ça fait partie de l’équation. Pour que les Jeux soient populaires, il faut qu’on ait des athlètes qui réussissent. Le plus concret, c’est de se dire qu’on veut figurer parmi les cinq nations les plus médaillées au monde, dans la durée. C’est dans nos cordes dès Paris pour les JO, plus ardu pour les paralympiques.»
Au sujet de l’engouement, Amélie Oudéa-Castéra a souligné : «Lorsqu’on regarde les études, on voit que le soutien aux Jeux est exceptionnellement élevé. L’image est positive auprès de 70 % de la population. Ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas des inquiétudes, des attentes, des questions légitimes sur l’impact sur le quotidien des Français, mais ils ont envie des Jeux. 80 % d’entre eux s’attendent à des Jeux festifs, et plus de 70 % estiment qu’ils seront positifs pour l’image de la France à l’international.»