Quel bilan dressez-vous de ce tournoi et de votre année 2023 ?Novak Djokovic : Mon match contre Alcaraz samedi soir (en demi-finales, NDLR) et celui de ce dimanche, ce sont probablement mes deux meilleurs matches de la saison. Gagner contre Sinner devant son public et finir ce tournoi et ma saison de cette façon, c’est incroyable (…) Ce titre est une superbe récompense pour mon équipe, pour ma famille et pour moi après l’une des meilleures saisons de ma carrière. J’ai remporté quatre des cinq tournois les plus importants de l’année (Open d’Australie, Roland-Garros, US Open et Masters, NDLR), j’ai disputé la finale du cinquième, à Wimbledon. Je ne pourrais pas espérer plus. Je suis très, très fier de ma saison.

Vous sera-t-il possible de faire mieux en 2024 ?Je pourrai faire mieux si je gagne les quatre tournois du Grand Chelem et le titre olympique (Rires). On verra, j’ai toujours beaucoup d’ambition et des objectifs à atteindre. Cela ne sera pas différent l’année prochaine, j’en suis sûr. L’envie est toujours là, mon corps répond toujours présent, j’ai une super équipe à mes côtés. Ma motivation pour gagner les plus grands tournois est intacte, c’est ce qui me pousse à continuer à jouer. Les gens me voient être performant dans les grands tournois, mais ils ne voient pas toutes les semaines et tous les mois de travail pour en arriver là (…) Les JO 2024 vont être un de mes grands objectifs, avec les tournois majeurs. Le calendrier va être très chargé, on va passer de la terre battue, la surface la plus lente, au gazon, la plus rapide, pour revenir ensuite sur la plus lente (la terre battue pour les JO à Paris, NDLR). Cela va être compliqué et un sacré défi à relever.

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Que vous inspire le parcours de Jannik Sinner ?Il faut qu’il continue comme ça, il est sur la bonne voie. Je ne suis pas le seul à le dire, il peut remporter des titres du Grand Chelem et devenir N.1 mondial. Je ne sais pas si cela arrivera l’année prochaine ou la suivante, mais je serais très surpris s’il n’y parvient pas. Il a 22 ans, il a du temps devant lui. Lui, Rune et Alcaraz, ils forment le futur «Big Three» si vous voulez les appeler comme ça. Ils vont porter notre sport dans l’avenir. Moi, je vais continuer à jouer tant que je me sentirai capable de les battre et de gagner des grands tournois. Une fois qu’ils commenceront à me botter les fesses, il sera l’heure de faire un petit break du tennis, voire un break permanent.

Propos recueillis en conférence de presse