«Nous avons eu deux problèmes ce soir : l’arbitre et la pelouse, sinon, tout était ok». Thomas Tuchel en veut visiblement à Clément Turpin. Les décisions prises par le Français tout au long de la rencontre (1-1) ont agacé le coach allemand qui a même fini par être expulsé avant la fin du match. Ce jeudi matin, le Bayern Munich est éliminé de la Ligue des champions (3-0 au match aller pour Manchester City) et la pilule est difficile à digérer pour les Bavarois.
L’ancien entraîneur du PSG s’en est pris verbalement à l’arbitre français et n’a pas mâché ses mots : «Je lui donnerais la note de 1/10. Il a été en dessous de tout. C’est incroyable à ce niveau. Il a sifflé tout et n’importe quoi. Tout était contre nous. Au final, nous n’avons jamais été en possession d’inverser la tendance avec trois hommes contre nous. C’est un fait.»
En Allemagne, la prestation de Clément Turpin fait jaser. Une action en particulier : le pénalty accordé aux Citizens pour une main peu évidente du défenseur français Dayot Upamecano.
Sur cette situation, Thorsten Kinhöfer, ancien arbitre international, désormais expert pour BILD y est allé de son commentaire : «Il se détourne, il n’y a pas de main intentionnelle. Donner un pénalty pour ça est une blague. Une telle interprétation des règles est tout simplement anti-football !»
Consultant pour la plateforme DAZN, Michel Ballack (ancien international allemand et joueur du Bayern) a réagi en direct en s’exclamant : «Si là, il y a pénalty, on peut arrêter le football !»
Dans les rangs bavarois, Hasan Salihamidzic, le directeur sportif du club et Thomas Müller y sont également allés de leurs remarques. «Nous avons joué un très bon match, malgré l’arbitre…» a regretté le premier, «le terrain et l’arbitre n’étaient pas nécessairement de notre côté dans les petites décisions. Surtout l’arbitre» a pointé du doigt le second.
«Je n’ai pas aimé l’arbitre aujourd’hui, ce n’est pas ma tasse de thé», a quant à lui déclaré Rio Ferdinand, l’ancien défenseur anglais de Manchester United, à BT Sport. «Il veut qu’on parle plus de lui que du jeu» a-t-il ajouté.