«Il y a de la tension (dans l’équipe) tant qu’il reste en place», a déclaré samedi à Sakhirl’ancien pilote néerlandais de F1au supplément sport du quotidien britannique Daily Mail, quelques heures après le triomphe de son fils au Grand Prix de Bahreïn, coup d’envoi de la saison. «L’équipe risque de se déchirer. Elle ne peut pas continuer ainsi. Elle va exploser», a estimé Jos Verstappen. «Il joue les victimes, alors que c’est lui qui est à l’origine des problèmes», a-t-il ajouté au sujet du patron historique de l’équipe Red Bull.
Mercredi, la firme autrichienne avait annoncé que son enquête interne l’avait conduite à blanchir le Britannique Christian Horner de ce qui lui était reproché. Alors que plusieurs équipes dénonçaient un manque de transparence lors de l’enquête interne, l’intéressé avait assuré jeudi que l’unité dans son écurie «n’a jamais été aussi forte».
Mais l’envoi, peu après, d’un mail anonyme, contenant notamment des messages WhatsApp prétendument écrits par Horner, aux journalistes suivant la F1, à des responsables du sport automobile ou encore à des écuries concurrentes, a relancé l’affaire. L’affaire a été révélée début février lorsqu’un premier article est paru dans le journal néerlandais De Telegraaf.
Interrogé par le Daily Mail sur la provenance des informations ayant fuité dans les médias, Jos Verstappen a démenti toute implication dans ce dossier. «Cela n’a pas de sens. Pourquoi ferais-je cela alors que Max se débrouille si bien ici ?», a-t-il assuré. Christian Horner, marié à l’ex-Spice Girl Geri Halliwell, présente samedi à ses côtés lors du Grand Prix de Bahreïn, a toujours nié les faits qui lui étaient reproché et s’est dit convaincu après le GP que son poste n’était pas menacé par les retombées de l’enquête.
«Une procédure interne complète et longue a été conduite (par un avocat externe à Red Bull, ndlr), et le grief soulevé a été rejeté. Fin de l’histoire», a-t-il aussi dit devant la presse à Bahreïn.