La Thaïlande, pays du pilote Alexander Albon (Williams), aimerait organiser un grand prix de Formule 1, a assuré le Premier ministre Srettha Thavisin, qui a rencontré lundi le patron de Formula One, Stefano Domenicali.
«La Thaïlande a la capacité d’accueillir la Formule 1 à Bangkok», a écrit le chef du gouvernement sur X (ex-Twitter), à la suite de son entretien à Bangkok avec le promoteur du Championnat du monde.
«Si on le fait, je suis sûr que notre pays laissera des souvenirs incroyables aux autres, parce que nous avons un bon potentiel, la capacité, et en raison de l’hospitalité des Thaïs», a-t-il assuré.
Un porte-parole du gouvernement cité par un média local évoque un circuit urbain dans les rues du vieux Bangkok, mégapole réputée pour ses embouteillages monstres et ses problèmes d’infrastructures. Aucun calendrier n’a été précisé.
Cette initiative entre dans la politique de «soft power» initiée par Srettha Thavisin, pour accroître la visibilité du royaume et attirer plus de touristes, dans un contexte économique toujours fragile depuis la pandémie.
Le promoteur américain de la Formule 1 poursuit le développement de la discipline à travers un calendrier de plus en plus long – 24 grands prix en 2024, un record – qui laisse la place à de nouveaux circuits.
La Thaïlande n’a jamais organisé de grand prix de F1, mais accueille chaque année une course du Championnat du monde de MotoGP, à Buriram, dans une région pauvre et rurale à plus de cinq heures de route de la capitale.
Le Vietnam, proche de la Thaïlande, devait accueillir son premier grand prix en 2020, à Hanoï, mais la pandémie de coronavirus a annulé l’événement. Le circuit a depuis été laissé à l’abandon.