L’écurie Ferrari a présenté mardi sa nouvelle monoplace en vue de la saison 2024 de Formule 1 qui s’ouvre début mars à Bahreïn, une voiture qui est «dans la continuité» des développements réalisés durant la saison 2023.
Deux semaines après avoir provoqué un coup de tonnerre dans le monde de la F1 en recrutant le septuple champion du monde Lewis Hamilton à partir de 2025, la Scuderia a dévoilé dans une très courte vidéo publiée en ligne sa nouvelle monoplace rouge, la SF-24, qui comporte aussi une touche de jaune et de blanc.
«2023 a été une saison particulière avec un début difficile et plutôt une bonne fin de saison. Il faut bâtir 2024 sur notre de fin de saison 2023, et surtout minimiser le nombre de points perdus, être beaucoup plus opportunistes. C’est certain que la performance de la voiture est importante mais il faut qu’on minimise les points perdus», a souligné Frédéric Vasseur, le patron français de l’écurie italienne, dans une vidéo publiée sur le site de la Scuderia.
«En 2024, il faut continuer sur la lignée de 2023 et qu’on continue à progresser en terme d’équipe, être plus performant. Ce qui est important, c’est de faire aujourd’hui un meilleur travail qu’hier et si on garde cette dynamique, ça paiera à la fin. Il y aura des hauts et des bas, comme pour toute équipe. Le plus important est de rester cohérent dans notre approche», a-t-il ajouté.
Ferrari n’a pas procédé à une révolution technique, en restant dans la lignée des évolutions qui avaient porté leurs fruits en deuxième partie de saison dernière. Toutefois, la monoplace a été repensée.
«L’objectif principal était de rester dans la continué des développements effectués en cours d’année en 2023, mais c’est très différent de ce qu’on avait fait à l’hiver 2022 et 2023, chaque partie de la voiture a été redessinée» a expliqué Enrico Cardile, le directeur technique en charge du châssis et de l’aérodynamique.
L’objectif de la marque au cheval cabré a été de donner à ses deux pilotes, le Monégasque Charles Leclerc et l’Espagnol Carlos Sainz, une voiture plus facile à piloter.
«Sur le simulateur, jusqu’à maintenant, la voiture a vraiment bien réagi. Les problèmes qu’on avait l’année dernière avec l’ancienne voiture ont l’air d’être réglés sur le simulateur (…) Il faut attendre les tests à Bahreïn afin de confirmer que c’est le cas», a estimé Leclerc.
La saison de F1 reprendra le 2 mars à Bahreïn après trois jours d’essais sur l’île du Golfe (21-23 février).