Qui en veut aux footballeurs en Malaisie ? En moins de sept jours, trois joueurs ont fait l’objet d’agressions pour des raisons qui restent inconnues. Faisal Halim, ailier au Selangor FC est toujours en soins intensifs, brûlé au quatrième degré après avoir été aspergé d’acide dans un centre commercial le week-end dernier. Avant cette agression, un autre joueur de l’équipe nationale de Malaisie, Akhyar Rashid avait été frappé avec une barre de fer par deux personnes qui lui ont volé de l’argent devant son domicile, dans l’Etat oriental de Terrenganu.
Et depuis, l’ex-international malaisien Safiq Rahim, qui évolue à Johor Darul Ta’zim (JDT), le club champion en titre que le Selangor FC devait affronter vendredi, a été menacé mardi avec un marteau par deux hommes qui ont fait voler en éclats la lunette arrière de sa voiture.
Les motivations de ces attaques ne sont pas connues, et la police cherche encore à établir si elles sont liées, mais elles ont déjà poussé le président de la fédération malaisienne de football Hamidin Mohamad Amin à inciter les footballeurs les plus connus du pays à prendre des précautions pour assurer leur sécurité, y compris en embauchant des gardes du corps.
Conséquences de ces agressions, un des meilleurs clubs de football du pays, a annoncé qu’il ne participerait pas au Charity Shield, le match qui devait donner le coup d’envoi de la saison vendredi, après une série d’agressions visant des joueurs ces derniers jours dans le pays. «Après un grand moment de réflexion, et après en avoir parlé avec toutes les parties, le club a décidé à regret de ne pas participer» au match, a écrit dans un communiqué le Selangor FC.
Le match prévu vendredi entre JDT et Selangor, qui avait fini 2e du dernier championnat, ne devrait pas avoir lieu, a confirmé à l’AFP Stuart Ramalingam, président de la Ligue malaisienne de football. «Mais tous les autres matches auront lieu. Aucun autre club n’a demandé à décaler une rencontre ou n’a annoncé qu’il ne jouerait pas.»
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