Le résultat financier s’établit à 1,2 million d’euros, contre 800.000 euros en 2021-2022. Les comptes, approuvés samedi lors de l’Assemblée générale de la FFFtenue dans un grand hôtel parisien, font apparaître des produits courants de 283,6 millions d’euros, en hausse de 9,4% par rapport à 2021-2022, qui étaient déjà en hausse de 38,5 millions d’euros par rapport à la saison 2020-2021. Ces résultats de l’exercice 2022/23 ont été votés à près de 80%, tout comme les comptes clos au 30 juin dernier qui ont été votés à hauteur de 68%. Parmi ces produits courants, il y a eu une hausse des bénéfices liés aux partenariats de la FFF et des activités commerciales notamment avec l’équipementier Nike (130,3 millions d’euros face à 114,4 millions d’euros l’année dernière).
Il a eu de fortes «retombées financières de la finale de la Coupe du monde 2022, grâce aux produits dérivés et aux équipementiers», a précisé Aline Riera, trésorière de la FFF, précisant que six matches des Bleus avaient eu lieu sur 10 normalement à cause du Mondial organisé en décembre 2022, entrainant des économies d’organisation. Ces résultats comblent une baisse des revenus des droits TV (57,9 millions d’euros contre 69,2 millions d’euros en 2021-2022). Cette diminution correspond à celle des droits TV de la Coupe de France (15,9 millions d’euros en 2022/23 contre 23,5 l’année précédente). Les produits d’exploitation de cet exercice s’élèvent à 281,9 millions d’euros et les charges ont été de 277,8 millions d’euros (274,3 en 21/22) avec notamment 104 millions d’euros versés au football amateur.
«Ces comptes sont bons», a déclaré le président de la FFF Philippe Diallo, ce qui va «permettre à la fédération de dégager un bénéfice». Ce bénéfice «va être placé dans nos réserves» et va «permettre de lisser sur deux exercices». L’année dernière, la FFF était repassée dans le vert après un exercice 2020-2021 marqué par un résultat négatif (-0,2 M EUR), une première en sept ans, dû aux effets du Covid-19 avec deux saisons d’affilée durant lesquelles le nombre de licences, les revenus de billetterie et les redevances TV avaient diminué.
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