L’intention est louable, mais le résultat catastrophique. Vendredi 8 mars, le Real Sporting de Gijon, club de deuxième division espagnole de football, a publié une vidéo pour rendre hommage à la journée internationale du droit de la femme. Raté. La vidéo a suscité la polémique sur les réseaux sociaux.

Armée d’un seau d’eau et d’une brosse, une femme est filmée en train de nettoyer les lignes blanches de la pelouse du stade El Molinon, qui accueille les matches de l’équipe première. Cette tâche effectuée, elle trace ensuite une nouvelle ligne à un autre endroit de la pelouse. Une vue aérienne permet de reconnaître le signe féminin de Vénus. «Un symbole qui nous unit de génération en génération», écrit le club sur X (ex-Twitter) pour accompagner sa vidéo.

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«Une femme en train de faire le ménage ? Je pleure» ; «Le pire, c’est que quelqu’un a cru que c’était une bonne idée» ; «Quelqu’un va se retrouver sans travail», peut-on lire en vrac sur les réseaux sociaux. Face à la polémique, le club a republié une vidéo sans la première partie, celle où la femme en question fait le ménage, pour ne laisser que le traçage de la ligne. Trop tard, le mal est fait.

Carlos Andrés Llamas, directeur de la communication du club asturien, s’est excusé auprès du média espagnol Revelo . « Quand on provoque une telle réaction, il est clair que l’idée est mal exécutée. L’erreur est très grave, c’est du gâchis. La journée est foutue», a-t-il déploré, avant d’expliquer que «pour peindre le symbole de Vénus et le faire ressortir, il a fallu effacer certaines lignes. Il fallait pour cela les mouiller, comme le ferait n’importe qui, homme ou femme. On n’est pas assez c*** pour faire balayer une femme»