Votre équipe est-elle prête pour l’Euroligue?Sasa Obradovic : Le momentum est important et toujours différent. En championnat, en ce début de saison, on arrête parfois de jouer lorsque l’avantage est important, comme contre Dijon (88-74) mardi soir. On joue à haute intensité de façon épisodique sur le plan défensif. Je sentais que les joueurs se préparaient pour Valence. Mais je suis certain que l’état d’esprit sera différent du championnat. Nous savons ce que nous avons à faire, comment nous devons jouer. Si on suit notre plan, ça devrait aller. Les joueurs ont hâte de débuter, ça se sent. Se dresse devant nous un match capital. Or, il va encore nous manquer un de nos meilleurs joueurs de la saison dernière, Jordan Loyd. Avec lui, les choses auraient certainement été plus faciles. Mais on doit faire sans, comme on doit faire sans tous nos blessés (Kemba Walker et Mam Jaiteh, NDLR). Si tout le monde était présent, ce début de saison serait plus simple à gérer (onze matches en octobre, NDLR). Mais c’est ainsi. Nous mettrons toutes nos forces collectives en œuvre pour l’emporter.
Tout le monde vous attend désormais…Nous sommes devenus la cible en raison de nos succès de la saison dernière. On est plus surveillé. Cela peut donner de la force ou mettre la pression. Mais cela ne m’importe pas. Je me concentre sur la préparation de chaque match. Peu importe si la base de l’équipe est restée la même et que les joueurs savent jouer ensemble, nos adversaires connaissent désormais nos forces et nos faiblesses. Elles n’ont pas changé. Même s’il est plus facile, pour moi de préparer une rencontre parce que je connais mes hommes, et que je sais quoi attendre de l’entraîneur adverse, tout dépendra de notre niveau physique et de notre capacité de concentration. J’espère que nous développerons ces deux éléments tout le match à Valence, équipe plus mobile, plus expérimentée et meilleure que la saison dernière.
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Que cela fait-il de passer de Petit Poucet à l’un des favoris de la compétition?Les gens peuvent dire ce qu’ils veulent. Pourquoi serions-nous plus favoris que les autres équipes du Top 8 de la saison dernière? Tout le monde évoque la grosse signature de Kemba (Walker). Mais Kemba n’a pas encore joué. On verra dans le futur comment cela va se passer. Tout se passe sur le terrain. Alors, parler de favori maintenant ne veut rien dire. Que l’on soit une cible ou pas, allons sur le parquet et jouons simplement notre basket !