Complexe mais loin d’être insurmontable. L’équipe de France connaît ses adversaires pour l’Euro 2024 (14 juin-14 juillet). Les coéquipiers de Kylian Mbappé affronteront l’Autriche, les Pays-Bas ainsi que la Pologne, le pays de Galles, l’Estonie ou la Finlande qui disputeront des barrages en mars prochain. Pour rappel, le sélectionneur tricolore Didier Deschamps était absent à Hambourg, l’une des dix villes hôtes du championnat d’Europe qui se jouera en Allemagne, à cause d’une opération du dos.

« C’est difficile, avoue Didier Deschamps, qui aurait surpris en disant le contraire. Certes on a battu les Pays-Bas lors des deux derniers matchs mais leur tirage du chapeau 3 amène une poule difficile. C’est un groupe dense. Potentiellement, les Pays-Bas ont plus de qualités mais les Autrichiens ne sont pas faciles à jouer. Les Pays-Bas au complet sont l’une des meilleures nations européennes, pas loin d’éliminer l’Argentine en Coupe du monde. La Pologne a le plus de vécu sur les quatre barragistes possibles. »

Les Bleus de Kylian Mbappé joueront d’abord contre l’Autriche le 17 juin, puis contre les Pays-Bas le 21 et enfin le 25 contre le barragiste, qui sera connu après les barrages en mars. Il s’agira de la Pologne, du pays de Galles, de la Finlande ou de l’Estonie. Pas une promenade de santé mais très loin d’être l’enfer de 2021 avec l’Allemagne, le Portugal et la Hongrie…

«D’abord, il y a une inconnue sur un adversaire mais les deux autres, on les connaît, décrypte Guy Stéphan, présent à Hambourg pour représenter le clan français. Les Pays-Bas restent une valeur sûre du foot européen. L’Autriche est sous cotée selon moi, il y a des très bons joueurs avec le Lensois Danso, David Alaba au Real Madrid. On a connu des grosses difficultés en Autriche en Ligue des Nations (1-1 en septembre 2022). L’Autriche était dans le groupe de la Belgique et n’a fini qu’à un point de la Belgique, donc attention. Il faudra être prêts d’entrée.»

Du côté des joueurs, Olivier Giroud, qui devrait disputer son dernier Euro avec les Bleus, a réagi rapidement. «Les Pays-Bas on les connaît très bien, avoue-t-il sur TMC. Je redoutais de tomber sur eux car ils ne sont pas faciles à jouer. C’est un bon groupe, je pense que l’on reste favori. Il faudra être sérieux pour faire le boulot dans ce groupe. L’Autriche a une belle génération, de bons joueurs en club, il faudra s’en méfier.» Un discours de rigueur, sans ambition démesurée, mais les Bleus se savent grands favoris. Même avec les Pays-Bas dans leur groupe.